FAIT DU JOUR Une nouvelle usine va créer 150 emplois à Alès d'ici 2017
Une bonne nouvelle pour le bassin alésien. La jeune entreprise Boostheat vient de créer une chaudière thermodynamique qui réduit de 50% la consommation d’énergie par rapport aux chaudières classiques. Une production à grande échelle est prévue d'ici 2017 avec l'ouverture d'une usine de 150 personnes.
Une petite révolution dans le monde du chauffage et de l'écologie. A production identique, la chaudière Boostheat, créée en 2011 par une entreprise alésienne, brûle deux fois moins de gaz que les autres. La facture est donc divisée par deux. Le fruit de six ans de travail pour Jean-Marc Joffroy, ingénieur et co-fondateur de l'entreprise du même nom, en partenariat avec GDF Suez. "Ce produit répond à trois problématiques de société : le pouvoir d'achat, le coût de l'énergie et l'excès de gaz à effet de serre. L'investissement de base sera équivalent pour le consommateur mais au lieu de payer 1600€ de gaz par an, il dépensera 800€", explique le directeur Juc Jacquet.
Alès, un choix stratégique
C'est avec cette innovation brevetée que Luc Jacquet et Jean-Marc Joffroy ont décidé de se lancer dans une exploitation à grande échelle sur le territoire alésien. L'usine permettra la création de 150 emplois dans la production et l'assemblage. Elle sortira des compresseurs thermiques et des chaudières dans un premier temps. Puis seul l'assemblage des chaudières pourrait être sous-traité en France ou à l'étranger. Elles seront destinées aux particuliers, au tertiaire, et à l'habitat collectif.
Reste à trouver 10 000 m2 de bâtiments, en construction ou en rénovation. L'entrepreneur attend beaucoup de l'Agglomération en la matière. C'est ce qui a arrêté son choix d'implantation. "J'avais envie de soleil. Mais surtout, Alès est un bassin industriel. Nous espérons une proposition globale sur le terrain et le bâti, ainsi qu'un accompagnement dans la formation de nos futurs recrutés", pointe Luc Jacquet, descendu de Belgique pour s'installer en Cévennes. La première devrait être posée cette année pour une ouverture à grande échelle en 2017.
En investissant 20 millions d'€, Boostheat pourrait donner une bonne bouffée d'air frais au bassin alésien, qui souffre de ses fermetures successives d'usines et d'un taux de chômage supérieur à 16%. D'ores et déjà, la start'up emploie 22 personnes sur Alès et Toulouse, et compte effectuer huit nouveaux recrutements d'ici 3 mois.