Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 17.01.2015 - thierry-allard - 2 min  - vu 382 fois

PONT-SAINT-ESPRIT Après le braquage du loto, le maire prend des mesures

Le maire Roger Castillon (au centre), ses élus et un policier municipal lors de la cellule de crise, cet après-midi en mairie (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Une cellule de crise s’est tenue en mairie de Pont-Saint-Esprit en début d’après-midi suite au braquage du loto de l’association des parents d’élèves de l’école Françoise-Dolto hier soir à la salle des fêtes du centre Pépin.

« A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles », explique le maire Roger Castillon, évoquant « un fait odieux sans précédent » dans sa commune.

Les accès du centre Pépin fermés, une cellule d’écoute mise en place

Ainsi, l’édile a annoncé avoir décidé « qu’à partir de maintenant (samedi après-midi, ndlr) nous fermons tous les accès au centre Pépin, y compris l’entrée du cinéma (l’accès rue de la Caserne, ndlr) en laissant ouverte uniquement l’entrée principale, et ce jusqu’à nouvel ordre. »

Un des accès du centre Pépin fermé, cet après-midi (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Par ailleurs, le maire a également décidé « une présence à tous les événements de policiers municipaux et de gendarmes. » En ce qui concerne les victimes, « dès lundi matin une cellule d’écoute menée par des experts de l’Éducation Nationale sera mise en place dans les deux écoles concernées (l’école maternelle Françoise-Dolto et l’école primaire Marcel-Pagnol, ndlr) et parallèlement, ici en mairie, nous aurons si nécessaire une cellule psychologique du SAMU qui sera susceptible de se déplacer dans les établissements concernés. »

« Personne ne bouge ! »

Il faut dire que parmi les 200 personnes présentes, il y avait des enfants lors du braquage commis par un homme cagoulé et armé d’un fusil à pompe à canon scié, reparti avec la caisse en criant « personne ne bouge ! » quelques poignées de secondes après avoir fait irruption dans la salle des fêtes. Un « moment de panique avec des pleurs d’enfants », dixit Roger Castillon, a suivi les faits avec notamment le déclenchement de l’alarme incendie du bâtiment. Une alarme accompagnée d’une coupure de la lumière « qui a dû contribuer à l’affolement », précise le premier magistrat.

La salle des fêtes du centre Pépin (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Par ailleurs, Roger Castillon a ajouté que « lors du prochain conseil municipal nous allouerons une subvention exceptionnelle à l’association des parents d’élèves de l’école Françoise-Dolto pour compenser la perte qu’ils viennent de subir. » Le maire a indiqué que le préjudice était « d’environ 2 200 euros », contre 1 500 euros initialement précisés.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

Thierry Allard

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