Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 23.01.2015 - tony-duret - 2 min  - vu 200 fois

NÎMES Yvan Lachaud, prophète en son pays UDI

Yvan Lachaud. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Alors que Jésus multipliait les pains, Yvan Lachaud, lui, multiplie les vœux. Après avoir souhaité ses vœux le 14 janvier dernier en tant que président de l’Agglo, Yvan Lachaud renouvelait l’opération ce vendredi soir à l’Atria comme président de la fédération UDI du Gard. La semaine prochaine, les Gardois auront peut-être le droit aux vœux d’Yvan Lachaud, adjoint aux finances à la mairie de Nîmes.

S’il a prêché sa bonne parole dans un discours d’une petite demi-heure, Yvan Lachaud n’a pas accompli de miracles à proprement parler même si certains pouvaient considérer que réunir Thierry Procida et Ludovic Bouix à ses côtés - eux qui ont ardemment soutenu Jean-Christophe Lagarde à la présidence de l’UDI alors que Lachaud avait choisi Hervé Morin - relevait du miracle.

Mais ce vendredi soir, il n’était surtout pas question de polémiquer. Le rassembleur Lachaud était même particulièrement chagriné quand il a lu chez nos confrères de Midi Libre le titre : « Lachaud – Procida, vers la fin de la lune de miel ». Devant les centaines de personnes réunies pour cette cérémonie, le patron Gardois de l’UDI se livre : « Ca n’a pas de sens. Ca nous a fait mal à tous les deux. Tout va bien entre nous. La preuve : j’ai demandé à Thierry d’organiser les cantonales ». Si ça ce n’est pas une preuve.

Auréolé par ses succès qu’il n’a pas manqué de rappeler - victoire aux municipales, présidence de l’Agglo (…) -, Yvan Lachaud a évoqué les départementales en incitant ses fidèles à aller voter : « L’élection se jouera au premier tour ». Il a présenté les 15 apôtres, plus communément appelés candidats, qui représenteront l’UDI aux prochaines élections départementales. Avant de donner sa bénédiction pour un rapprochement entre Nîmes et Montpellier dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales : « Si on ne s’entend pas avec Montpellier, on ne pèsera pas face à Toulouse. Et n’oublions pas que la troisième ville de cette grande région, c’est la nôtre ». Et de conclure par un message universel : « Je formule un vœu de paix pour rendre possible notre démocratie ».

Tony Duret

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