Ce matin, Alès Agglo organisait son 2e café croissance dans les locaux de l'entreprise Recolor à St-Christol-lèz-Alès. Plus d'une quinzaine d'entreprises étaient présentes afin de se rencontrer et créer des synergies. L'occasion pour les élus de rappeler le manque de terrains constructibles à visée industrielle sur le territoire.

Le foncier industriel se raréfie sur l'agglo d'Alès et il n'existe plus de grands bâtiments disponibles en patrimoine agglo. C'est en tout cas ce qu'affirme l'institution. 300 emplois seraient actuellement en attente, faute de trouver un lieu pour s'installer. "Nous manquons surtout de surfaces de plus de 10 000 m2", note Annick Le Lan, directrice de l'agence de développement économique Myriapolis. Et d'ajouter : "Les Plans de prévention du risque inondation sont de plus en plus restrictifs et réduisent notre champ d'action".

Certaines communes restent relativement dotées comme Salindres et St-Christol-lèz-Alès où la ZA La Pyramide propose quelques milliers de m2. Mais le secteur nord n'attire pas les entrepreneurs. La demande afflue davantage sur le sud du territoire et les places sont chères. Même si l'agglo a récemment réussi à proposer un bâtiment existant sur cette zone pour la start up Boostheat, qui souhaite implanter une usine de 10 000 m2.  "On a une connaissance fine du territoire. Reconvertir d'anciens bâtiments est plus facile et nous travaillons avec les communes. Par ailleurs, nous travaillons actuellement à de nouvelles zones d'activité. Plusieurs hectares sont disponibles à Méjannes-les-Alès et à Vézénobres", note la responsable.

En revanche, les bâtiments privés ouverts à la location existent, mais les loyers y sont parfois plus élevés qu'à Nîmes, faisant fuir les entrepreneurs.