Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 08.02.2015 - thierry-allard - 2 min  - vu 4099 fois

VÉNÉJAN Une jeune éleveuse de poules d’ornement lance une campagne de financement participatif

Elora Chiousse avec une poule Padoue Chamois, mascotte de l'élevage (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Il y a les poules « classiques », et les poules de luxe. Enfin, d’ornement : comprenez des poules différentes, avec des plumes aux pattes, un pompon sur la tête ou une robe raffinée.

C’est dans cette catégorie que l’élevage d’Elora Chiousse, installé à Vénéjan depuis un an, se classe. « Pour l’instant, j’ai environ une centaine de reproducteurs et je vends 200 poules par an, explique-t-elle. Le but serait de doubler le nombre de poules produites pour satisfaire la demande. »

Dans l'élevage (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Une poule ou un coq comme animal de compagnie

Car les poules d’ornement sont à la mode. Il faut dire qu’« elles sont plus jolies et elles pondent des œufs comme les autres, même si certaines pondent des œufs verts ou marron foncé », tout à fait comestibles au demeurant. Il y a ça, et le prix : une poule d’ornement se négocie en moyenne une trentaine d’euros.

L’élevage propose une trentaine de races et de variétés, venant d’horizons divers comme la Chine, l’Allemagne, l’Indonésie ou l’Angleterre, certaines plus rares que d’autres.

Dans l'élevage (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Alors les clients d’Elora Chiousse, qui possède également une petite animalerie, sont « souvent des gens qui ont des poules pondeuses de batterie et qui veulent des poules plus spécifiques, surtout des particuliers. » Mieux, certains ont une poule ou un coq comme animal de compagnie.

10 000 euros à trouver

Alors pour satisfaire la demande, Elora a acheté un terrain, toujours à Vénéjan, et doit maintenant y construire un bâtiment avec enclos extérieur. Pas un luxe, puisque outre le manque de place, ses enclos actuels, pas très solides, ne protègent pas très bien les poules de leurs prédateurs : « un renard m’a tué 45 poules cette année, et un chat m’a tué environ 120 poussins », explique l’éleveuse.

Dans l'élevage (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Seulement, pour construire ce bâtiment, il lui manque 10 000 euros. Alors elle a eu l’idée de faire appel au financement participatif sur le site dédié aux projets agricoles Miimosa. A la clé, ceux qui aident le projet reçoivent des cadeaux qui peuvent aller jusqu’à 2 nuits pour 4 personnes dans la chambre d’hôtes qui jouxte l’élevage, exploitée elle aussi par Elora Chiousse.

« Passionnée » par les poules, Elora Chiousse est encore loin de pouvoir vivre de son élevage, malgré « le gros boulot » qu’il lui demande au quotidien : « Pour ça il faut de l’espace. »

Plus d’informations :

Le site officiel de l’élevage, et celui de la campagne de financement participatif.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

Thierry Allard

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