Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 24.02.2015 - emeline-andreani - 2 min  - vu 365 fois

GARD Epidémie de grippe : les mesures prises par le Ministère

Photo d'illustration. - L.NARDINI

Ce mois de février est marqué par l'épidémie de grippe qui touche toute la France. Une grippe qui fait partie des plus virulente depuis des années. 

"Sur 25 patients en réanimation, 14 y sont pour cause de grippe", annonce le professeur Jean-Emmanuel de la Coussaye, président de la commission médicale d'établissement (CME) du CHU de Nîmes. Un virus particulièrement sévère qui s'explique par sa mutation, amenant à un vaccin moins efficace. En moyenne, 10 % des personnes qui se rendent aux urgences ont le virus de la grippe. Face à cette situation, le Ministère de la santé a pris des mesures afin que les patients bénéficient des soins appropriés.

Le CHU de Nîmes en tension depuis mi-janvier

Depuis environs deux semaines, le CHU de Nîmes est placé au niveau 3 du plan "Hôpital en tension" suite à la forte affluence de patients. "Dans la nuit de mardi à mercredi soir, nous n'avions plus aucun lit de réanimation, tout comme une grande partie de la zone Sud-Ouest. Un patient a même dû être transféré à l'hôpital de Perpignan, qui était l'établissement le plus proche capable de l'accueillir" explique le professeur Jean-Emmanuel de la Coussaye. Un manque de lits qui entraine parfois des reports d'opérations comme c'était le cas ce week-end, où les médecins ont été obligés de déplacer trois opérations : "Nous sommes parfois obligés  de reporter des opérations lourdes, prévues depuis des mois. Des situations délicates, qui restent bien heureusement exceptionnelles."

Des mesures prises par le Ministère

Face à ces problèmes, le Ministère de la Santé a décidé la mise en place, au niveau national, du plan ORSAN (organisation de la réponse du système de santé en situations sanitaires exceptionnelles). Le Dr Richard, chef des urgences, explique que "toute l'année, il y a un flux important aux urgences. Il suffit donc qu'il y ait une épidémie, même minime, pour faire basculer le service hospitalier". Le dispositif ORSAN appel donc à la mobilisation de tous les médecins, afin d'apporter les meilleurs soins aux patients. Depuis le début du mois, une dizaine de lits ont également été ajoutés. Et même si on ne peut pas parler d'une amélioration fulgurante, le Dr Richard observe tout de même une légère temporisation depuis la mise en place du plan ORSAN.

Emeline Andreani

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