DÉPARTEMENTALES Uzès : le « Bon Sens Gardois » présente une équipe de Radicaux
L’équipe du « Bon Sens Gardois » — l’union de la droite et du centre pour ces départementales — sur le canton d’Uzès s’est présentée à la presse ce matin.
Une équipe menée par le maire de Baron Christian Petit et l’édile de Saint-Victor-des-Oules Marie-Michèle Alvaro, avec en remplaçants les deux conseillers municipaux uzétiens Muriel Bonneau et Romain Betirac.
« Notre département est dans un triste état »
Particularité : ils sont tous quatre encartés au Parti Radical Valoisien, formation de centre droit présidée dans le Gard par le maire d’Uzès et ancien conseiller général Jean-Luc Chapon, présent ce matin aux côtés de l’équipe. Même s’ils appartiennent tous au même parti, Christian Petit précise que leur candidature se fait « à travers une union de la droite spectaculaire et inédite. » « Tout s’est fait très facilement, dans une entente totale. Les radicaux ont été acceptés par l’UMP, l’UDI et le Modem », a ajouté Jean-Luc Chapon, venu exprimer son « soutien total. »
« Notre département est dans un triste état », a d’abord attaqué le maire de Baron, « nous sommes en tête des départements en termes de chômage. » Pas mieux au niveau voirie, Christian Petit considérant que « le Gard est le département dont le réseau secondaire est dans le plus mauvais état. »
Le projet des candidats du « Bon Sens » ne sera communiqué que le 5 mars prochain, au cours d’une grande conférence de presse. En attendant, le candidat affirme avoir « des idées de projets importants qui souvent n’ont été pas remis à l’ordre du jour depuis dix ans. »
31 réunions publiques prévues
Parmi eux, « le rond-point d’Haribo, que le maire demande depuis dix ans », « le contournement de Saint-Hippolyte-de-Montaigu », ou encore « le très haut débit, c’est vital pour tout, et le département s’est aperçu il y a six mois que ça existait ! Nous avons dix ans de retard. » « Il y aura des choix à faire, des réflexions à mener au niveau du social », indique également Jean-Luc Chapon.
Quand on parle des aides aux communes, que la gauche assure menacées en cas d’arrivée de la droite aux manettes, Jean-Luc Chapon estime que « le département fait à la tête du client. Nos candidats essaieront que ce ne soit plus à la tête du client. »
Quant au risque FN, « leurs électeurs sont des gens comme vous et moi, affirme Christian Petit. Ils votent par désespoir, moi je veux redonner de l’espoir, de l’envie. » « Pour gérer le département, il faut des hommes et des femmes de terrain, appuie Jean-Luc Chapon. Le FN ne fait pas de terrain », avant de rappeler que « les quatre candidats sont des délégués de la Communauté de communes, ils ont acquis une expérience du terrain. »
Un terrain qu’ils vont quadriller d’ici le premier tour, avec pas moins de 31 réunions publiques à partir de mardi. Pour Christian Petit, qui compte bien reconquérir un canton tenu par le maire PS de Blauzac Denis Bouad depuis 2004 : « on y tenait, c’est important. »
Et aussi :
Deux réunions publiques ont été mises en exergue ce matin : le 11 mars à 18h45 au foyer de Saint-Chaptes, et le 13 mars à 19 heures à la salle polyvalente d’Uzès.
Thierry ALLARD
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