Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 25.03.2015 - emeline-andreani - 2 min  - vu 562 fois

NÎMES Les métiers oubliés de l'aéronautique

Jean-Paul Fournier dans un atelier du groupement d'hélicoptère de la plateforme aéronautique. Photo : Emeline Andreani/Objectif Gard

Ce mardi 24 mars, l'aéroport de Nîmes, avec le SNC Lavalin Aéroports, a organisé le deuxième salon des métiers et formations de l'aéronautique. Une initiative que la présidente espère faire profiter aux métiers parfois oubliés de ce secteur. 

Il y a 3 ans, le SNC-Lavalin Aéroports et le Syndicat mixte de l'Aéroport de Nîmes avaient organisé une première édition du salon des métiers et formations de l'aéronautique. Mais le public n'était pas forcément au rendez-vous : "Cette année, nombreux sont venus à cette journée de découverte. Notre partenariat avec le Rectorat explique en grande partie cette affluence, notamment par la venue d'un grand nombre d'établissement scolaire". De nombreux collèges et lycées se sont ainsi déplacés, même si une grande majorité concerne les enseignements avec un cursus en aéronautique.

Pilotes, hôtesses de l'air, ... Mais encore ?

Avec plus d'une vingtaine d'établissements scolaires dans le Gard offrant une formation dans l'aéronautique, quelques métiers tels que la chaudronnerie ou la maintenance aéronautique sont toutefois oubliés des étudiants. La directrice de la société d'exploitation de Nîmes Aéroport, Lilian Bruguier explique que ce salon offre une seconde chance à ces métiers : "Les étudiants ont parfois une image erronée. Ce salon leur permet de découvrir la réalité de ces métiers par les nombreux ateliers ouverts au public, mais également par le témoignage d'experts". Une réalité qui est bien souvent différente de ce que l'on pourrait penser, puisque les métiers tels que la chaudronnerie, ont un réel avenir dans l'aéronautique.

"D'ici 2032, ce sont 500 000 postes qui seront créés"

La directrice confie que d'ici l'horizon de 2032, près de 40 000 avions arriveront sur le marché : "20 000 concerneront la flotte d'avions et l'autre moitié _DSC6631l'environnement. Cela permettra la création de 500 000 postes de pilotes et de mécaniciens". Une dynamique qui ne cesse de s'accroître, ce qui joue en faveur des écoles formant à l'aéronautique. Philippe Depeyre, chef de département en science et génie de matériaux à l'IUT de Nîmes, est plutôt confiant pour l'avenir de l'aéronautique : "C'est un secteur qui à la fois ne cesse de se développer, mais qui tire également tous les autres secteurs. Aujourd'hui, nous travaillons avec des matériaux composites, que l'on retrouve également dans les véhicules". De son côté, Jean-Claude Vegiotti, anciennement formé à l'aéronautique, a voulu intégrer une "option" aéronautique dans la formation du Bac pro électrotechnique du Lycée Frédéric Mistral : "C'est toujours compliqué de créer une nouvelle filiale, notamment d'un point de vue budgétaire. On a donc pensé à proposer une sorte d'option aux lycéens, leur permettant de découvrir le secteur de l'aéronautique". Une option reconnue par les écoles d'ingénieurs, qui est l'un des parcours les plus choisi par les élèves ayant suivi cette formation.

Emeline Andreani

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