Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 02.04.2015 - coralie-mollaret - 3 min  - vu 139 fois

GARD Réactions après l'élection de Denis Bouad à la tête du Département

Denis Bouad, fraîchement élu président du conseil départemental du Gard. Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard.

C'est officiel, Denis Bouad a été élu président du conseil départemental du Gard. Avec une majorité relative, il permet à gauche de conserver son bastion gardois, sous les feux des projecteurs locaux, mais aussi nationaux. Voici les réactions des principaux responsables politiques du département...

Laurent Burgoa, président du groupe UMP au conseil départemental : "Ma décision a été prise en mon âme et conscience. Je serai un opposant à cette majorité très relative de gauche et je demande un audit des finances du conseil départemental et de tous ses satellites. Ma décision a été prise grâce a ses valeurs gaulliennes que ma famille m'a transmises. J'aime la France et ses valeurs".

Richard Tibérino, nouvel élu UMP du conseil départemental : "Le PS conserve la présidence du conseil départemental du Gard, suite au retrait du candidat UMP-UDI Laurent Burgoa au 3ème tour. Il est hors de question pour nous de prendre le risque de gagner avec les voix des 4 conseillers FN. Laurent Burgoa, au nom de notre groupe a bien spécifié au nouveau président Denis Bouad qu'il fallait prendre en compte le message des abstentionnistes et des 40 % d'électeurs Gardois qui ont voté FN. Il a réclamé également un audit sur les finances du conseil départemental !".

Françoise Dumas, députée PS du Gard : "Je me réjouis de l'élection de Denis Bouad que je connais et apprécie depuis des années. Maire depuis 25 ans, il représente le Gard. Il y avait un enjeu national dans ces élections locales, de voir ces hommes et femmes de gauche remporter la présidence. Je lui fais confiance pour être l'homme du consensus (...) Enfin, avec 110 000 personnes qui ont voté FN dans le Gard pour le scrutin, cela doit nous faire réfléchir...".

Damien Alary, président PS de la région Languedoc-Roussillon : "Alors que nous assistons en France à une alternance territoriale au profit de la droite républicaine, en Languedoc-Roussillon, la gauche a résisté, et mieux encore, elle a remporté la Lozère. Le Languedoc-Roussillon est la seule et unique région de France aujourd’hui entièrement à gauche. Face à une extrême droite qui s’oppose à tout et ne propose rien, il est impératif de garantir l’équilibre des forces et des centres de décision entre Montpellier et Toulouse. Nous devrons également réussir le rassemblement de la gauche dès le 1er tour pour prétendre à la victoire. C’est le sens de mon combat politique dès aujourd’hui".

Philippe Pécout, maire PS de Laudun et conseiller départemental : "Le conseil départemental du Gard possède ce soir un nouveau président en la personne de Denis Bouad, conseiller départemental du canton d'Uzès. Je suis heureux désormais de siéger à ses côtés et dans cette assemblée composée de femmes et d'hommes de qualité. Ma collègue et amie Nathalie Nury est également en charge d'une vice-présidence. C'est une force et une chance pour notre territoire ! Enfin, je tenais à avoir une pensée amicale pour Jean Denat qui laisse son fauteuil de président. Sa personnalité aura ces derniers mois donnée un souffle nouveau à cette collectivité. Je tenais à mon tour à le remercier de sa confiance et de son soutien témoignés durant notre campagne des élections départementales".

Vincent Bouget, secrétaire départemental du PCF : "Dans une situation nouvelle à l’Assemblée départementale, les six élus communistes forment un groupe incontournable. En élisant Denis Bouad, ils ont pris leurs responsabilités pour écarter la droite et l’extrême-droite, dont les programmes auraient encore aggravé les difficultés rencontrées par la population. Les Gardois pourront compter sur les communistes pour résister à l’étranglement financier des collectivités décidé par le pouvoir et rejetée dans les urnes. Cela commence avec la lutte contre la loi Macron qui revient devant le Parlement mardi prochain, avec la participation à la journée de mobilisation interprofessionnelle du 9 avril et par la mise en place des Chantiers d’Espoir, le samedi 11 à Nîmes, Ales, Bagnols-sur-cèze, Aimargues, et au Vigan".

Coralie Mollaret

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