Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 04.04.2015 - tony-duret - 2 min  - vu 198 fois

NÎMES Conseil municipal de Printemps expéditif mais animé

Conseil municipal de Nîmes. Photo Tony Duret / Objectif Gard

En deux heures, les 67 délibérations prévues à l’ordre du jour du conseil municipal de Nîmes ont été votées sans douleur.

Si aucune délibération en particulier ne marque les esprits, on peut retenir que ce conseil municipal de Printemps avait des airs de quatrième tour des élections départementales. A l’affrontement verbal, souvent les mêmes : Yoann Gillet pour le FN, François Seguy et Christian Bastid pour le Front de Gauche, et Laurent Burgoa, Yvan Lachaud, Jean-Paul Fournier pour la majorité.

Après un quart d’heure de préambule et alors que Yoann Gillet demande la parole, Jean-Paul Fournier l’invite à dénoncer les propos de son président historique, Jean-Marie Le Pen, sur les chambres à gaz. Réponse de l’élu FN : « Je ne le ferai pas. Ce n’est pas le sujet. On n’a pas de leçons à recevoir de ceux qui ont laissé gagner la gauche au conseil général ». La réponse est spontanée mais ne va pas dans le même sens que Marine Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen qui, elles, n’ont pas hésité à désavouer leur père et grand-père. Après plus d’une heure de réflexion, Yoann Gillet prend la parole et tente de revenir sur ses propos : « Qu’il n’y ait pas de quiproquos. Les chambres à gaz ont été un outil ignoble de l’Allemagne nazie ». Mais il est trop tard pour les autres élus, François Seguy en tête, qui intervient : « On en a marre d’entendre vos conneries ! »

La suite des débats sera bien plus calme. Pour son retour, Alain Fabre-Pujol dénoncera le centre-ville déserté au profit de la périphérie. Jean-Paul Fournier ne se prive pas : « Vous avez la mémoire sélective. C’est vous qui avez lancé le Géant Casino du Mas de Vignolles. Mais ça fait 14 ans… »

Alors que Richard Tiberino, l’adjoint à la sécurité, indique que les tarifs de la fourrière seront augmentés de 3%, Yoann Gillet regrette le « peu de mise en fourrière à Valdegour et Pissevin ». Une vision des choses loin d’être partagée par Tiberino qui, tel un professeur à son élève, se veut pédagogique : « Il y a 20% des mises en fourrière dans les quartiers ».

Même combat pour Yvan Lachaud face au trublion du Front National qui conteste, c’est coutumier, l’attribution de subventions à certaines associations comme la Licra qu’il juge « nauséabonde ». Le président de Nîmes Métropole commente : « Elles vont dans le bon sens toutes ces associations. Heureusement qu’il n’y a pas que des hommes comme vous ». Sans quoi, il faudrait songer à programmer le conseil municipal sur deux jours.

Tony Duret

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