Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 05.04.2015 - tony-duret - 1 min  - vu 201 fois

TRAIT POUR TRAIT Alexandre Pissas retourne sa veste toujours du bon côté

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En voilà un qui n’a probablement pas réconcilié les Français avec la politique. Cette semaine, les tractations, les négociations de marchand de tapis d’Alexandre Pissas ont écœuré un bon nombre de Gardois. Notre article, qui revient sur la manière dont le conseiller général de Bagnols a fait monter les enchères (lire ici), montre comment du jour au lendemain, l’homme négocie avec sa famille politique, avant de laisser entendre à la droite qu’il pourrait la rejoindre, et de revenir vers la première après un entretien surnaturel avec le Premier ministre Manuel Valls. Si l'on peut comprendre l'amertume du socialiste - privé par les siens de son investiture - Alexandre Pissas aurait pu profiter de sa position centrale pour redonner à la politique ses lettres de noblesse. Il ne l'a pas fait...

Au lieu de ça, en échange de son soutien, la majorité départementale lui a offert d'énormes compensations : la première vice-présidence du conseil général, la présidence d’Habitat du Gard, celle du SDIS, la représentation au département au conseil d’administration du CHU de Nîmes et une mission interministérielle. Jackpot !

Si l’homme a gagné des postes et assuré son avenir pour les prochaines années, il n’en sort pas grandi et donne de solides arguments à ceux qui dénoncent l’UMPS, à ceux qui dénoncent le manque de conviction des hommes politiques, à ceux qui dénoncent les opportunistes. Lewis Carroll disait que « tout a une morale si l’on cherche bien ». Mais là, désolé, on ne trouve pas.

Tony Duret

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