Le torero français coupe une oreille à chacun de ses adversaires. Aucun trophée pour Martin Escudero et Gines Marin.

Arènes d’Arles. 4 avril 2015. 2^ième de Feria. 11h. Beau temps. Novillada. Environ 3000 personnes. Toros novillos de l’élevage Rehuelga, bien présentés et généralement nobles (le 5^ième effectue une vuelta al ruedo posthume) pour Martín Escudero, Lilian Ferrani et Gines Marin.

Lilian Ferrani a triomphé dans Plaza de Toros d’Arles, coupant une oreille à chacun de ses toros.

Martin Escudero (violet/or/parements blancs), ouvre la matinée par des véroniques et une ½ bien réalisées en gagnant le centre du ruedo. Son adversaire, un novillo infatigable qui serre et apprend vite le met en difficulté. Deux essais avec l’épée et deux descabellos pour finir. Saluts après aviso.

Face au 4^ième novillo incommode, le madrilène réalise de jolis gestes cape en mains. Avec la muleta, il subit sans cesse les assauts répétés d’un animal qui ira a menos. Pour terminer, Martin Escudero signe quelques manoletinas avant de placer une estocade entière au troisième essai et deux descabellos. Applaudissements

Face à son premier adversaire, l’arlésien Lilian Ferrani (bleu et or) effectue un toréo de cape fleuri avec notamment un quite par chicuelinas et une ½ véronique en conclusion. Après un brindis au public, sa faena débute par des statuaires au centre de la piste. Il donne avec brio des deux côtés des muletazos templés. Le toro d’un comportement noble lui permet d’exécuter une belle faena. Trois manoletinas précèderont un coup d’épée en bonne place. Oreille.

Avec l’excellent novillo sorti 5^ième   Lilian Ferrani, effectue une portagayola comme mise en bouche. Il poursuit la lidia de son opposant avec talent. Il débute le 3^ième tercio par un cambio de muleta au centre de la piste. Puis, il enchaine des muletazos de qualités des deux mains pour conclure d’un coup d’épée magistral al recibir. Oreille et vuelta posthume de l’animal.

Gines Marin (bleu gris/argent/parements blancs) complète le trio des novilleros. Il accueille le 3^ième novillo par un toréo de cape alluré. L’animal à la charge à mi-hauteur, sans répit, impose au torero une multitude de passes de muleta. Une ½ lame vient en conclusion. Saluts.

Face au 6^ième novillo noble qui terminait la course, le torero andalou, s’avère artiste avec la cape. Avec la muleta, il trouve de suite le bon sitio et prend ainsi le rythme de l’animal et construit une faena qui perd en qualité sur la fin. 1/3 et une 1/2 lame pour finir. Silence.

 CHRISTIAN CARTOUX