Ces prochains jours, le gouvernement réuni en conseil des ministres est appelé à désigner les chefs-lieux des nouvelles  régions, définies dans le cadre de la réforme territoriale. Hier, Europe 1 a publié en exclusivité une liste de chefs-lieux provisoires où seront concentrés l'exécutif de chaque entité administrative. En Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, Toulouse a été préférée à Montpellier. La Ville Rose a notamment été choisi par son poids démographique : 453 317 habitants contre 268 456 pour notre capitale actuelle. 

Maintenir l'équilibre territorial 

"Je n'ai pas pour habitude de commenter les informations qui ne sont pas confirmées par le gouvernement, mais la désignation prochaine de Toulouse ne serait pas une surprise pour moi. (…) Notre grande région comportera deux métropoles, donc deux capitales. Si Montpellier n'est plus chef-lieu, alors cela appelle des engagements très forts de l'Etat pour rétablir l'équilibre avec Toulouse", a réagit le président PS du Languedoc-Roussillon, Damien Alary qui s'est entretenu jeudi dernier avec le ministre de l'Intérieur. Et de conclure : "Je ne veux rien lâcher, je me bats depuis plus de 6 mois, et je continuerai jusqu’au bout pour porter les couleurs et la force du Languedoc-Roussillon". 

Le principal intéressé, Philippe Saurel, ne l'entend pas de cette oreille. Le maire de Montpellier compte même "organiser une forme de résistance" : Je suis le seul maire de gauche dans le sud de la France et je ne comprendrais pas que le gouvernement traite Montpellier avec autant de désinvolture. Je ne demande pas que Montpellier soit la capitale, mais je souhaite un partage équitable des pouvoirs entre Montpellier et Toulouse, comme en Normandie où Caen accueillera les services de la préfecture, et Rouen, le siège du conseil régional. Moi, ça me conviendrais bien".

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