Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 12.05.2015 - abdel-samari - 2 min  - vu 144 fois

GARD Vers une sortie de crise dans les transports scolaires ?

A 12h, ce mardi 12 mai 2015 au siège de la STDG à Nîmes

La reprise des transports scolaires par la STDG c'est pas pour aujourd'hui mais peut-être pour demain. Après une énième réunion ce matin, le mouvement de grève est reconduit au moins jusqu'à demain après 11h, date et heure de la prochaine réunion entre la direction et les chauffeurs de bus qui réclament toujours une augmentation annuelle de leur salaire, proportionnelle au taux d'inflation.

Jusque là, le désaccord entre les salariés et la direction portait sur le pourcentage d'augmentation des salaires. Après avoir réclamé jusqu'à 3%, les chauffeurs de bus ont revu à la baisse leur prétention et exigeaient encore ce matin, 1%. Après négociation en fin de matinée, un accord de principe aurait été trouvé à 0,6% d'augmentation.

Mais la situation à ce stade est encore bloquée par le non paiement des jours de grève. Les syndicats notamment par la voix de François Seguy chez Sud fait savoir que "le Conseil départemental paie, dans le cadre du contrat de délégation de service public, à la société de transport STDG un forfait de 980 euros par scolaire pris en charge ou non (y compris les jours de grève), nous souhaitons donc que les jours non travaillés pour une cause légitime soient payés. On ne demande pas la lune". Olivier Gaillard en charge des transports au département rappelle "que ce forfait existe effectivement mais il est important de rappeler que la STDG devra s'acquitter d'une certaine somme correspondante aux pénalités de kilomètres non réalisés et d'une amende journalière d'absence d'activité. Au final, malgré le forfait payé par le département, au regard des pénalités, la STDG devra mettre la main au porte monnaie".

Le conseiller départemental annonce qu'il recevra cet après-midi, les différents syndicats pour trouver une issue favorable à ce mouvement et assurer le retour des transports le plus rapidement possible : "Je tiens à dire que nous sommes tous mécontent de la situation. Le Conseil départemental est intervenu auprès du Préfet pour la mise en place d'une médiation. Notre volonté est d'assurer le retour des transports scolaires le plus rapidement possible. Nos usagers l'attendent, il n' y a plus de temps à perdre."

Abdel Samari

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