Une recrudescence des syphilis précoces, en particulier chez les homo et bisexuels masculins, est signalée dans le département du Gard depuis quelques semaines. C'est par la voie d'une note que l'organisme Sida Info Service rend publique l'information.

L’alerte a été lancée par les centres de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) du Gard dans le cadre du réseau RésIST de signalement des infections sexuellement transmissibles à l’Institut national de Veille Sanitaire (InVS). Ce phénomène n’a pas été pour l’heure constaté dans le reste de la région Languedoc-Roussillon.

Comme l'indique la note : "En cas de symptômes, ou de prise de risque récente, rapprochez vous d’un-e professionnel-le de santé. Le diagnostic médical et la prise en charge de la syphilis sont aisés et d’autant plus efficaces pour en limiter la transmission qu’ils sont proposés précocement. Les équipes des centres de dépistage anonymes et gratuits, les praticiens des services en charge de ces pathologies, sont en mesure d’aider à la prise en charge de toute personne souhaitant réaliser un dépistage et/ou un traitement d’infection sexuellement transmissible."

Le site Internet IST nous apprend que l'épidémie de syphilis affecte notamment les homosexuels et bisexuels masculins. Cependant, le nombre de cas chez les hétérosexuels augmente également.

Signes possibles : chancre (petite plaie indolore), éruptions sans démangeaisons sur la peau et les muqueuses.

Apparition des signes : à 4 semaines ou plus après la contamination.

Diagnostic : par prise de sang.

Complications graves si non traitée : atteinte du cerveau, des nerfs, du coeur, des artères et des yeux, atteinte possible du nouveau-né si la mère est infectée.