Après 19 ans passés à la tête de l'hôpital alésien, François Mourgues a prononcé jeudi soir son discours de départ à la retraite sur le parvis de l'établissement. Une soixantaine de personnes a répondu à l'invitation.

C'est un hommage particulièrement élogieux que Denis Bruguier, directeur de l'hôpital d'Uzès, a rendu à son collègue hier devant les cadres de l'établissement et les élus de la ville. "François Mourgues est un personnage à la Columbo, plein de finesse, de lucidité et qui a cette intelligence singulière qu'on appelle intuition. C'est un homme doué, indépendant et engagé dans ses convictions. Ses propos méritent toujours d'être écoutés avec attention".

Nommé directeur du centre hospitalier en 1996, "il a tout de suite, selon Denis Bruguier, été soucieux de réduire le déficit. Malgré un conflit social et même une séquestration, il a réussi à fédérer autour de lui". Max Roustan, maire d'Alès, a lui aussi félicité le directeur pour "sa mission exceptionnelle" sur le bassin sanitaire d'Alès : "Sans votre soi-disant caractère, sans votre forte personnalité, nous ne serions jamais arrivés à faire ce que nous avons fait. Je me fais du souci pour trouver un remplaçant à votre hauteur".

Enfin, François Mourgues a rendu hommage aux praticiens et évoqué quelques anecdotes. "Je considère que j'ai fait ce que je devais faire. J'ai trouvé un hôpital abandonné à mon arrivée et son pilotage a été difficile. Ensuite, parmi tout ceux qui ne m'apprécie pas, je sais qu'il y a essentiellement des mauvais". Le nom du nouveau directeur devrait être connu cet été.

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