Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 29.05.2015 - thierry-allard - 3 min  - vu 225 fois

VILLENEUVE Agglo et « cours de géo » font débat en conseil municipal

Hier soir, lors du conseil municipal de Villeneuve (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

L’ordre du jour plutôt light du conseil municipal villeneuvois hier soir n’a pas empêché majorité et opposition de s’écharper.

Après un hommage au conseiller municipal Guy Devaux décédé la semaine dernière, le conseil municipal est passé à la désignation des nouveaux représentants de la cité cardinalice au Grand Avignon. Une désignation rendue obligatoire par l’invalidation de l’élection du maire du Pontet Joris Hébrard (FN), et qui provoque un passage de 73 à 59 sièges.

Plus que 4 conseillers communautaires villeneuvois

« L’accord local proposé à hauteur de 66 sièges tel qu’adopté par le conseil municipal de Villeneuve permettait à 4 des 7 communes d’accéder à un second siège pour un bon fonctionnement de l’institution intercommunale » a rappelé l’adjoint Xavier Belleville, avant de préciser qu’« in fine, cet accord local a été rejeté, notamment du fait de la position de la ville centre Avignon. En conséquence, l’organe délibérant sera constitué de 59 conseillers communautaires. »

Si certaines petites communes comme Pujaut ou Jonquerettes n’auront plus qu’un seul conseiller communautaire, Villeneuve en perd deux et passe de 6 à 4 représentants. Le conseil a voté hier soir en faveur des mêmes — Jean-Marc Roubaud, Xavier Belleville, Michel Ullmann et Savine Demarquette-Marchat — moins Pascale Bories et le socialiste Florent Lemont.

Si la première a annoncé hier soir que suite à son élection le 29 mars dernier, elle souhaitait « se consacrer pleinement à la commune et au Conseil départemental », le second a relativisé l’importance du changement après avoir toutefois « félicité » Pascale Bories pour sa décision.

Pour lui, l’agglo « fonctionne essentiellement en vice-présidence, et le nombre de conseillers annexes n’a d’importance que sur le vote final » et « porter le nombre de conseillers à 66 n’aurait donc qu’un intérêt politique afin de sécuriser le vote majoritaire contre quelques éventuels soubresauts. » Et le socialiste de ne pas proposer sa candidature, « car je sais que c’est en vain alors je m’abstiens. »

Le maire et président du Grand Avignon lui a répondu qu’il n’y avait « pas de malice ni de volonté de sécuriser les votes, mais on avait pris un accord car il est difficile pour les petites communes de n’avoir qu’un seul élu, il y a beaucoup de réunions, de travail, je regrette qu’un certain nombre de communes soient mises en difficulté. »

La liste des représentants de la commune à l’agglo a été votée avec 4 abstentions.

Et aussi :

Mérignac dans le Gard : une délibération technique portant sur l’attribution de marchés publics a vu éclore un débat… géographique. En effet, les deux entreprises choisies par la municipalité sont basées à Saint-Laurent-des-Arbres, dans le Gard, et à Mérignac, dans le Gard aussi. Enfin ça, c’est ce qui était indiqué sur la délibération, avec le code postal « 30700 » à côté de Mérignac. « Ces entreprises sont-elles locales ? » demandera candidement le communiste Dominique Declosmenil, question à laquelle Jean-Marc Roubaud répondra par l’affirmative. Florent Lemont fera alors remarquer que « 30700 c’est le code postal d’Uzès, et Mérignac, en Gironde, a le code postal 33700. » « On ne va pas passer la nuit sur des cours de géo », conclura Jean-Marc Roubaud. En attendant, après vérification, il y a bien plusieurs Mérignac : en Gironde, en Charente et en Charente-Maritime, et un hameau en Haute-Vienne. Mais rien dans le Gard.

La convention entre la Ville et la Chartreuse renouvelée : le partenariat court désormais jusqu’à 2017, « pour renforcer les liens existants, développer et clarifier les relations entre la Ville et le CIRCA (centre international de recherche de création et d’animation de la Chartreuse, ndlr). » La Ville s’est engagée à verser 27 500 euros par an à la Chartreuse.

Le TER rive droite de retour… au conseil : le dossier cher au communiste Dominique Declosmenil a connu une avancée le 7 mai dernier avec un vote du conseil régional Rhône-Alpes en faveur de la réouverture de la ligne voyageurs entre Valence et Avignon. Après avoir demandé la position de la Ville et de l’agglo, Dominique Declosmenil s’est vu répondre par Xavier Belleville que « le Grand Avignon a intégré cette question à son Plan de déplacement urbain. » L’adjoint a ensuite encouragé le communiste à « porter ce débat à la région. »

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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