Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 03.06.2015 - eloise-levesque - 2 min  - vu 197 fois

DROIT DE RÉPONSE Médiathèque : Fabien Gabillon invoque la bonne foi sur la vente de son local

Fabien Gabillon. Photo EB/OG

Suite à notre article du 31 mai dernier, paru dans la rubrique "Ça reste entre nous", le conseiller municipal Front de Gauche Fabien Gabillon demande un droit de réponse. Il revendique sa bonne foi dans le cadre de la vente de son cabinet, installé dans la galerie de la médiathèque d'Alès.

"En 2009, la ville émet le vœu d’agrandir la médiathèque et souhaite acquérir les locaux en périphérie de celle-ci, dont le mien qui est mon local professionnel. Sans lui, je ne peux pas travailler. Pour ne pas gêner le projet et  bien que n’étant pas demandeur, j’accepte le principe de la vente de mon local professionnel.  Je souhaite  non pas faire une plus-value, mais pouvoir avec le prix de la vente trouver un local d’une surface équivalente dans le même quartier pour la poursuite de mon activité professionnelle. Est-ce scandaleux ? Je signale par ailleurs que le simple transfert de cabinet médical génère, hormis l’acquisition du bien équivalent,  toute une série de coûts supplémentaires (déménagement, aménagements, information de la patientelle...).

J’ai fait la proposition de vendre mon local au même prix que le local adjacent au mien, acquis par la ville (donc conforme à l’estimation des domaines), qui a strictement les mêmes caractéristiques d’exposition et de surface. La ville en accepte le principe et le montant par courriers (2009, 2011 et 2012) mais pose comme condition la réalisation effective du projet.  Depuis,  je n’ai jamais reçu d’autre proposition écrite de la ville, fut-elle  alternative à ma proposition initiale.  On parle d’une estimation des domaines, qui serait inférieure au prix proposé, je n’en sais rien, je n’ai jamais vu cette estimation, ni reçu une information écrite.  Permettez-moi d’être surpris que les domaines pour deux locaux identiques fassent des propositions de prix différents !?

Il n’y a rien de scandaleux à ce qu’une vente fasse l’objet d’une négociation entre les deux parties, c’est dans l’ordre des choses, mais croyez-vous une seconde que le projet d’agrandissement de la médiathèque dont le coût se comptera en plusieurs centaines de milliers d’euros, puisse être bloqué sur un désaccord supposé de 30 000 € maximums ? Poser la question c’est y répondre. La vérité c’est que la ville, a été sur ce projet particulièrement velléitaire,   preuve en est que maintenant, elle ne souhaiterait désormais acquérir dans un premier temps que mon droit d’accès à la galerie, elle achèterait le local ultérieurement, à la cessation de mon activité. Je mets ceci au conditionnel car j’attends encore de la ville une proposition concrète écrite sur cette nouvelle demande faite oralement.

Je tiens vous préciser que mon engagement politique a toujours été désintéressé, il est l’expression de mes convictions".

Eloïse Levesque

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