BAGNOLS La vente du terrain de l’Ancyse votée en conseil municipal
C’est fait : le conseil municipal de Bagnols, réuni ce matin, a accepté la vente d’une partie du terrain de l’ancien stade de l’Ancyse.
« Le terrain était à vendre depuis au moins deux exercices, a rappelé le maire Jean-Christian Rey. On a pris le temps, maintenant on a un beau projet et on n’a rien bradé. »
Logements pour séniors, maison médicalisée et commerces
Le terrain va être vendu à la société JPB Promotion pour 830 000 euros, auxquels s’ajoute la réalisation d’un mur de soutènement à la charge de l’acquéreur pour un coût estimé de 100 000 euros. « Six dossiers ont été retirés, et une seule proposition d’achat a été faite, elle correspond en tout points au cahier des charges que nous avions fixé », s’est félicité le premier adjoint Jean-Yves Chapelet.
Ainsi, la société a proposé un ensemble « mixant des logements de qualité à destination d’un profil de séniors, pour faire un centre de vie avec maison médicalisée et commerces de proximité », a précisé le premier adjoint, ajoutant que les bâtiments seront « en R+2 (deux étages, ndlr) maximum, et le pôle médicalisé disposera de son propre parking souterrain. »
« Tout se fera en concertation avec les commerçants »
Un projet qui ne convainc pas l’opposition. Ainsi, le conseiller municipal Les Républicains Serge Rouquairol regrettera que « l’habitat étudiant n’a pas été pris en compte, loin de là », tandis que Christian Roux craindra pour sa part que « l’installation de commerces de proximité fasse que les commerces quittent le centre-ville et le laissent vidé de ses commerces. » Claude Roux (UDI), estimera de son côté que « la ville manque de structures sportives et culturelles, mais vous avez choisi une autre option. »
Sur la question de l’habitat étudiant, le maire a précisé qu’il n’avait certes pas été retenu sur le site, mais a évoqué dans le projet de restructuration du lycée « un internat, avec une partie pour les post-bac et les infirmières. » Concernant les commerces, Jean-Yves Chapelet a évoqué « quelques cellules de commerces de proximité, mais tout cela se fera en concertation avec les commerçants, nous voulons faire un quartier de vie, et pas un quartier dortoir. » Enfin, sur l’option choisie par la ville, Jean-Christian Rey a affirmé que ce projet s’intégrait « dans une restructuration globale du quartier », et a argué « une vraie demande d’appartement adaptés pour les séniors. »
La vente a été votée avec cinq voix contre, celles de Serge Rouquairol, Christian et Claude Roux, Yvette Ortiz et Claudine Prat.
Et aussi :
Contrat de ville du Gard Rhodanien : le conseil municipal a voté à l’unanimité le contrat de ville du Gard Rhodanien 2015-2020, qui définit la mise en œuvre de la politique de la ville. Un plan qui va concerner 3 800 habitants, soit 21 % de la population bagnolaise. Une population dans une situation économique très fragile : « le revenu médian des quartiers prioritaires bagnolais est de 7 300 euros par an, le plus bas des quartiers prioritaires du département. C’est un peu une surprise », a admis le conseiller municipal délégué aux solidarités Denis Rieu.
Un observatoire de la laïcité : il a été annoncé la semaine dernière lors de la rencontre sur la République et les Religions, et il sera animé par Serge Rouquairol. « Je m’acquitterai de ce devoir d’écoute, de rencontre et d’observation, a affirmé l’élu d’opposition. Ma mission n’est pas celle de l’action, mais bien celle de l’observation, de l’identification et de l’interpellation. » Et le conseiller de promettre qu’il procédera « sans la moindre interprétation idéologique. »
Un emploi d’avenir pas du goût de tout le monde : la ville a voté l’embauche d’un jeune dans le cadre du dispositif emploi d’avenir, sous la forme d’un contrat d’insertion aidé par l’Etat. « Je vais voter contre, je suis plus favorable à l’apprentissage », a d’abord réagi Claude Roux. Le conseiller FN Stéphane Perez a pour sa part estimé qu’il s’agissait « d’un pansement sur une jambe de bois pour faire baisser artificiellement les chiffres du chômage des jeunes, qui sont affligeants. Vous leur promettez des choses et il n’y a rien derrière, que du vent. » Après un soupir, Jean-Christian Rey lui répondra qu’il n’avait « pas envie de (lui) répondre. » « On s’en fout », lancera Stéphane Perez, avant de voter pour l’embauche en question.
Thierry ALLARD
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