Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 15.06.2015 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 318 fois

NÎMES Salaires : les agents des ateliers demandent une revalorisation

Les agents des ateliers de la vile de Nîmes se sont mobilisés ce matin. Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard.

Une quarantaine d'agents des ateliers de la ville demande à être reçue par leur direction dans l'espoir d'ouvrir des négociations salariales. 

"Depuis le 16 mai, nous avons envoyé une lettre pour faire part de notre volonté d'ouvrir des négociations salariales avec la direction", introduit Dominique Bacha, du syndicat SUD. Une lettre restée sans réponse, qui a conduit les fonctionnaires des ateliers de la ville de Nîmes à se rendre, ce lundi, à la direction, à l'appel des syndicats CGT, SUD et FO.  "Le directeur général des services techniques Jean-Yves Wosniac nous a dit que notre mobilisation n'était pas conventionnelle, et qu'il refusait de tous nous recevoir. Seulement, nos revendications sont collectives. Depuis la loi de modernisation du dialogue social, les syndicats sont en capacité de négocier avec la direction des avancées pour la carrière des agents", poursuit la représentante CGT.

Parmi les différentes revendications : une revalorisation des primes, mais aussi l'introduction de concours internes pour permettre à ces fonctionnaires de catégorie C de monter en grade. "Nous sommes souvent appelés à intervenir dans des quartiers difficiles. Sur les 50 du service, seulement 5 bénéficient de la mise en place d'une bonification indiciaire", lance un fonctionnaire, insatisfait, qui assure : "nous ne sommes pas des privilégiés et nous effectuons du bon travail. Nous faisons environ 3000 interventions par an, nous intervenons à chaque fois qu'il y a un problème".

Selon les syndicats : "Le niveaux des primes sont bloqués depuis 2006 à Nîmes". Les agents déplorent également le contexte moribond de leur secteur : "le gouvernement a bloqué le point d'indice des fonctionnaires depuis 2010". Prochainement, les syndicats prévoient d'en référer au DGS de la ville de Nîmes, Christophe Madalle. S'ils n'obtiennent pas gain de cause, ils opteront "pour le conflit". Traduisez : la grève.

Coralie Mollaret

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