Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 18.06.2015 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 123 fois

NÎMES Ces socialistes qui veulent reconstruire

Assemblée générale des secrétaires de section, ce mercredi soir, au siège de la fédération gardoise. Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard.

Deux réunions distinctes du Parti Socialiste se sont déroulées, hier soir, avec un leitmotiv commun : la reconstruction du parti gardois. 

Ils sont "la base". Ces militants dont les candidats tirent leur légitimité pour les investitures. Ces petites fourmis travailleuses qui tractent sans relâche pour convaincre l'électeur d'aller voter… Seulement, ces dernières années, la colonie socialiste a fondu comme neige au soleil. En cause principalement : l'impopularité chronique du gouvernement Hollande. Dans le Gard, le PS a, pour ainsi dire, subi la double peine : un détournement de 377 000 € des comptes de sa fédération et une liste des régionales qui à Nîmes, est loin d'avoir faite l'unanimité. "Moi, j'ai décidé de revenir au Parti Socialiste. Je connais d'autres personnes qui aimeraient le faire, mais la façon dont les candidats ont été choisis les en a dissuadé ", témoigne William, à l'occasion de la première réunion de la section du canton de Nîmes 1 (Edgar Tailhades), hier soir au bar Le Jean-Jaurès.

Hier soir, deux réunions ont posé les jalons de ce que les militants espèrent être leur "renouveau". D'un coté, une assemblée générale des 28 secrétaires de section (Jérome Puech absent), réunis autour du Premier fédéral Jean Denat. L'ex-président du conseil départemental, déboulonné par le FN en mars, renaît de ses cendres. Le Camarguais a soigneusement édicté un agenda des prochains grands rendez-vous socialistes, parmi lesquels : le 27 juin, une journée militante, consacrée à la mise en place de groupes dont l'objectif sera de composer un programme pour les Régionales de décembre.

Pendant ce temps, dans l'arrière boutique du bar Le Jean-Jaurès, se tenait la première réunion d'installation de la section Edgar Tailhades (ancien sénateur-maire SFIO de Nîmes de 1947 à 1965), dont le secrétaire de section n'est autre que Jérome Puech, ancien secrétaire de section Nîmes Arènes. Après un tour de table rapide, le chef de file est revenu sur ses propositions pour remettre sur pied le socialisme nîmois… Une lourde tâche, après la débâcle des municipales.

Hier soir, une trentaine de participants était présente à la séance d'installation de la section de Nîmes 1, baptisée Nîmes Edgar Tailhades.  Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard.

Jérome Puech : "Nous devons faire des propositions"

"Nous devons réapprendre à nous rencontrer, nous connaître et nous former", lance Nadia Goudard, proche de Françoise Dumas et ancienne candidate aux départementales face à l'UDI Thierry Procida. Dans les cartons, la section Nîmes 1 aspire à créer une seule et unique section sur Nîmes mais aussi, coopérer de manière plus resserrée avec leurs camarades de Nîmes Métropole : "J'irais voir les secrétaires de section à Nîmes pour leur proposer de nous rassembler et, nous irons prendre contact avec ceux de l'Agglomération. Aujourd'hui, l'avenir se dessine sur le territoire de Nîmes Métropole", avance Jérome Puech.

Le socialiste égraine également ses moyens logistiques : utilisation massive des réseaux sociaux, création d'une boite mail et d'un agenda pour faire circuler l'information. "A chaque goûter, fête ou réunion de quartier, on voit les élus de droite. Bien souvent, la gauche est uniquement présente aux inaugurations", constate un militant. La plateforme 2.0 servira aussi "à dévoiler nos propositions que nous pourrions mettre en place si nous étions aux affaires. Il n'y a que comme cela que nous pourrons convaincre les Nîmois de voter pour l'alternative", poursuit le secrétaire de section, le regard nostalgique sur les 4 000 Nîmois qui ont voté aux primaires pour la présidentielle de 2012.

Coralie Mollaret

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio