NÎMES Personnes âgées : le CHU se veut en pointe sur "la bientraitance"
La prise en charge des personnes âgées est l'un des enjeux majeurs de notre société. Le centre de gérontologie de Serre-Cavalier a édicté une Charte de bienveillance et a changé l'organisation du travail des personnels de santé.
En quelques décennies, nos us et coutumes ont changé : "Il y a 30 ans, nos patients dormaient dans des dortoirs à huit, il n'y avait pas de chambre seule, pas de wifi…", rappelle Robert Rocheblave, cadre supérieur de santé au pôle Gérontologie. Un des nombreux constats dressés par la direction du CHU de Nîmes qui travaille sur la "bientraitance" des personnes âgées. Des pratiques fondamentales qui relèvent, pour certains, du degrés d'évolution de notre société.
Dans les années 80, le Conseil de l'Europe s'est attaché à définir la maltraitante, dont les scandales nourrissent parfois les Unes des journaux : "la maltraitance est une violence caractérisée par tout acte volontaire ou omission, commis par une personne envers autrui et portant atteinte à sa vie, son intégrité corporelle ou psychique, sa liberté, compromettant gravement le développement de sa personnalité, ou nuisant à sa sécurité financière".
Depuis quelques années, le CHU de Nîmes qui gère notamment le centre gérontologique de Serre-Cavalier, a mis au point une nouvelle organisation du travail. Des petits détails qui font la différence selon la direction de l'hôpital : "avant, on travaillait à la chaine : les petits-déjeuners étaient servis de telle heure à telle heure, dans une pièce commune où tout le monde devait se présenter. Les soignants avaient un temps imparti pour s'occuper de chaque patient". Aujourd'hui, ce temps est révolu : "les petits-déjeuners peuvent être pris dans les chambres ou dans la salle commune. Il n'y a plus d'horaire extrêmement précis à respecter". Idem pour les soignants : "parfois ils passent davantage de temps sur un patient qui en a besoin".
Une prise en charge plus personnalisée et pragmatique, qui prend aussi en compte l'avis du patient : "la bientraitance se traduit également par l'implication du patient. Par exemple, lorsque je rentre le matin dans une chambre, je demande si je peux ouvrir la lumière… Si je ne le demande pas et que je le fais, cela peut être mal pris par le patient", conclut Leslie Fra, infirmière diplômée d'Etat qui, avec les 500 autres membres du personnel médical, suivent une charte de Bienveillance.
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