Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 26.06.2015 - tony-duret - 2 min  - vu 380 fois

NÎMES Comptes de la CCI « On ne dépensera pas plus que ce que l’on gagne », promet Henry Douais

De gauche à droite : jean-Yves Garcia, Henry Douais et Vincent Martin. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Hier matin, Henry Douais, président de la CCI Nîmes, Jean-Yves Garcia, trésorier de la chambre, et Vincent Martin, le directeur général de la CCI, ont présenté les comptes de la chambre consulaire validés la veille lors de l’assemblée générale.

Malgré les 7,1 millions d’euros amputés par l’Etat (4,3 millions de prélèvements et 2,8 millions liés à une directive nationale), la CCI Nîmes se porte bien. A condition que l’Etat ne tire pas trop sur la corde… C’est le message qu’a voulu faire passer son président Henry Douais. En 2014, le budget reste équilibré avec -100 000€ mais améliore son fonds de roulement de 400 000€.

Seulement, la CCI Nîmes va devoir se serrer la ceinture encore quelques années. Une baisse de 37% des ressources fiscales est prévue jusqu’en 2017. Pour anticiper la baisse, trois actions fortes ont été décidées par les membres. Les économies sur le budget de fonctionnement vont être poursuivies : baisse des frais de personnel, les CDD et les départs volontaires ne seront pas remplacés. Sur les trois ans, une trentaine de postes sur les 100 salariés de la CCI sont amenés à disparaître. « Mais il n’y aura pas de licenciement sec », prévient l’expert-comptable Jean-Yves Garcia.

La CCI Nîmes s’inscrit aussi dans une démarche de désendettement : elle n’empruntera plus. « En 2012, à notre arrivée, il y avait 5 millions d’euros d’emprunts. En 2017, il n’y aura plus rien. On veut laisser quelque chose de propre », assure Henry Douais.

Enfin, le troisième champ d’action va consister à intensifier les ressources propres. Autrement dit : miser sur les points forts de la CCI comme le Port de l’Ardoise ou le Parc des Expos de Nîmes qui a généré un gain de 180 000€ en 2014. Des nouveautés sont prévues avec la création de cursus de formation qui arriveront à la rentrée 2016. L’EGC (école de gestion et de commerce) ou l’ESDC (école supérieure de design commercial) pourraient voir le jour au parc Georges Besse. Des beaux projets pour venir égayer les semaines difficiles à vivre jusqu’en 2017.

Tony Duret

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