Les communistes ont tenu à réagir suite à la réélection de Joris Hébrard au poste de vice-président du Grand Avignon. En février, le maire FN du Pontet avait vu son élection invalidée par le tribunal administratif de Nîmes, avant d'être réélu le 31 mai.

Un mois plus tard, Joris Hébrard a retrouvé son siège au conseil communautaire avec 32 voix sur 59 possibles, bénéficiant de certains votes des Républicains, communistes et socialistes. "Je vais voter pour monsieur le maire du Pontet malgré le fait que je n'accorde strictement aucun crédit au parti qu'il représente, même sous sa forme édulcorée, mais pour autant il a été légitimement élu", a expliqué au Figaro Patrick Vacaris, conseiller municipal LR (Les Républicains) de Rochefort-du-Gard, membre de la communauté d'agglomération.

A travers un communiqué, le PCF gardois fustige le maire de Sauveterre (PCF) qui "dit lui avoir apporté son suffrage pour respecter la représentation de l’ensemble des communes" : "nous condamnons son choix. Rien ne peut justifier la banalisation de ce parti d’extrême-droite, propagateur d’idées réactionnaires et d’exclusion, pas même un accord passé pour la gestion d’une intercommunalité". Et de rappeler au bon souvenir de leur élu : "les communistes ont toujours été, sont et resteront les premiers adversaires de l’extrême-droite".