BAGNOLS Reggae : le Zion Garden revient plus grand et tout seul
Pour la première fois, le Zion Garden sera le seul représentant de la culture reggae cet été à Bagnols.
Et pour cette cinquième édition, qui se tiendra du 20 au 25 juillet, le Collectif Boulega ne compte pas changer une recette qui gagne, et qui a drainé l’année dernière « 30 000 personnes sur la semaine », revendique le vice-président du Collectif Boulega Luc Parayre.
« Une année de transition »
Ainsi, certaines choses ne changent pas pour cette cinquième : le tarif, toujours de 2 euros pour la semaine, et le lieu, toujours proche de la Cèze, en direction de Carmignan. « Il a été question d’aller au parc Rimbaud, affirme Luc Parayre. Mais la mairie nous l’a proposé en mars, et c’était trop tard pour cette fois. » Pour autant, les organisateurs n’écartent pas la proposition, loin de là : « la porte est ouverte pour l’an prochain, note Luc Parayre. Pour nous c’est une année de transition, il faut qu’on arrive à montrer qu’on est capables de monter d’un créneau, de progresser. »
Et pour ce faire, le Zion grandit, avec une ouverture des portes dès 8 heures du lundi au samedi, la mise en place d’une aire d’accueil de 1 000 emplacements située sur un terrain mitoyen et un site agrandi, de 8 000 mètres carrés. « Nous allons mettre l’accent sur les animations — notamment pour les enfants—, les ateliers et les conférences », explique Arnaud Latard, chargé de la communication du Collectif Boulega. Le marché sera toujours proposé aux festivaliers, tout comme les stands de prévention.
Un parrain prestigieux
Côté artistique, « dans l’ensemble il y en a pour tous les goûts, toutes les couleurs du reggae avec du reggae français, du dub, des sound-system, du roots, affirme Arnaud Latard. On garde le principe des soirées à thèmes, avec une soirée sound system le jeudi soir où nous accueillerons Solo Banton, OBF et After All, et une soirée dub night le samedi avec aussi du très beau monde. »
A propos de beau monde, le chanteur emblématique du groupe the Congos le jamaïcain Cedric Myton sera présent durant tout le festival en tant que parrain, « avec des lives, des interviews et des rencontres, précise Arnaud Latard. Il était venu l’an passé et la démarche et le lieu lui ont plu. »
Et aussi :
Les organisateurs peuvent déjà compter sur 180 bénévoles, mais en recherchent encore. Toutes les infos et le programme complet du festival ici.
Thierry ALLARD
Culture
Voir PlusActualités
NÎMES Lettre ouverte de Julien Plantier, premier adjoint, au leader du groupe Shaka Ponk
Culture
AVIGNON Bon Entendeur au ID-Ile Festival : « C’est toujours un énorme plaisir de venir dans le Sud ! »
Politique
ÉDITORIAL Faites entrer Shaka Ponk
Culture
BAGNOLS/CÈZE Le CUB, le festival des cultures urbaines revient en avril
Actualités
NÎMES Shaka Ponk insulte la corrida, une pétition demande l'annulation du concert
Culture
ALÈS Unique en France, le Centre de littérature orale joue sa survie devant le tribunal
Culture
SAINT-LAURENT-DE-CARNOLS Lidiop et DJ Baba rejoignent Massilia Sound System à l'affiche du Gub'
Alès-Cévennes
ALÈS Itinérances 2024 : découvrez le palmarès de la compétition de courts métrages
Culture
NÎMES Art & Sport, les mondes urbains
Actualités
ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine
Alès-Cévennes
L'INTERVIEW Jawad Frikah, responsable de l’association All’Style : "Je ne sais pas s'il faut vraiment avoir peur de ce diplôme d'État pour le hip-hop"
Culture
ARLES Deuxième énorme édition pour le festival du dessin
Alès-Cévennes
BRIGNON Retour du plus grand petit festival « Art de Rue »
Actualités