Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 05.08.2015 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 153 fois

RÉGION Entre Toulouse et Montpellier, Damien Alary a oeuvré au "juste équilibre" des pouvoirs

Damien Alary, président de la région Languedoc Roussillon. Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard.

Damien Alary, président de la région Languedoc Roussillon. Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard.

Dans la fusion entre le Languedoc-Roussillon et le Midi-Pyrénées, le président PS Damien Alary s'est voulu rassurant jeudi, lors d'un point presse. Il a annoncé que Montpellier conserverait les directions régionales de la santé, jeunesse et sport, ainsi que le rectorat et le siège de la Chambre régionale des comptes. 

"Une union réussie ne s'envisage pas par une concentration des pouvoirs dans une capitale présumée (…) Être moderne, c'est préserver l'équilibre des territoires", a introduit, jeudi, le président PS du conseil régional, lors d'une conférence de presse. Organisée à la dernière minute - trois jours après l'accord PS-PRG et un jour avant l'annonce du préfet sur la nouvelle organisation du territoire - cette dernière avait pour but de démontrer que Damien Alary était toujours dans le jeu politique : "Je travaille à la réussite de cette nouvelle Région, avec abnégation et constance… Et cela va payer !", a-t-il annoncé, confiant.

Quels pouvoirs pour Montpellier ?   

Première victoire, brandie avec vivacité : Montpellier sera le siège de l'assemblée des 158 élus régionaux. "J'ai obtenu un accord avec Francois Hollande, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve pour que la capitale politique soit à Montpellier. C'est un symbole important de respect et d'équilibre pour lequel je me suis battu". Désignée chef-lieu provisoire par le gouvernement, Toulouse sera la capitale administrative. Un choix qui doit être entériné en juillet 2016 par la nouvelle Assemblée, issue des Régionales de décembre.

Concernant les sièges régionaux des administrations, Damien Alary s'enorgueillit : "le Premier ministre m'a confirmé que le Rectorat coordinateur de Région, l'Agence Régionale de Santé, la Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion sociale ainsi que la Direction des Affaires Culturelles seront à Montpellier". Tout comme le siège des deux chambres régionales des comptes et l’Agence des services et des paiements qui, elle, reste à Nîmes. Une future agence de la biodiversité composée de plusieurs centaines de fonctionnaires devrait aussi atterrir sur le territoire languedocien.

De son coté la ville rose accueillera les sièges des trois directions régionales en charge de l’agriculture, de l’environnement, de l’aménagement et du logement ainsi que des entreprises. Elle sera également le siège des directions régionales de l’INSEE et des finances publiques.

Reste à savoir ce que deviendront les fonctionnaires de ces différentes organisations. Si la réponse à cette question est encore floue, Damien Alary a assuré qu'il n'aurait pas de mobilité forcée. Seul impératif : conserver l’équilibre actuel de l’emploi public régional de l’État à 55% pour Toulouse et 45% pour Montpellier.

 Manuel Valls en visite à Montpellier

Enfin, plus politique, le Premier ministre a décidé de créer un poste de président délégué à la super-région : "Le Premier ministre m'a confirmé qu'un texte de loi, dès la rentrée parlementaire, serait consacré à cet effet. Il ne s'agit pas d'une mesure réservée à la seule région Languedoc-Roussillon- Midi-Pyrénées mais d'une disposition à caractère nationale". D'ici le 15 août Manuel Valls est attendu à Montpellier pour expliquer concrètement les contours de cette nouvelle fonction.

Coralie Mollaret

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