Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 28.08.2015 - abdel-samari - 2 min  - vu 184 fois

DJIHADISME Le président du Département Denis Bouad répond à Laurent Burgoa

Denis Bouad, président PS du conseil départemental du Gard. Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard.

Au début de l'été, ObjectifGard se faisait l'écho de la démarche du leader du groupe d'opposition des Républicains dans le Gard, Laurent Burgoa qui souhaitait que le Département prenne toute sa part dans la lutte contre le djihadisme. Ces dernières heures, par courrier, le président du Département lui répond, point par point.

Le chef de file du Bon Sens Républicain rappelait dans sa missive à l'intention du président PS du conseil départemental que "sur les 1500 ressortissants français radicalisés, environ 10% sont issus de notre territoire". Il souhaitait donc que le Département prenne toute sa part dans ce combat, au titre de sa compétence Protection de l'enfance. Pour ce faire, cinq propositions ont été mises sur la table.

ObjectifGard a eu accès au courrier de réponse du président du Département, Denis Bouad à l'attention de Laurent Burgoa.

En préambule, le patron de la majorité au Conseil Départemental du Gard rappelle que la série de cinq propositions "est issue du récent rapport d'information remis à l'Assemblée Nationale dans le cadre de la commission d'enquête nationale présidée par Eric Ciotti (Les Républicains) et dont le rapporteur était Patrick Mennucci (Parti Socialiste)".

Par ailleurs, il souligne que la majeure partie de ces propositions relève des compétences régaliennes de l'Etat "que ce soit en matière de formation et d'information des publics et des professionnels, de prévention et de sécurisation des lieux publics" comme "de détection et de transmission des informations préoccupantes".

En ce qui concerne la responsabilité du Département, Denis Bouad rappelle que ce dernier "dans le cadre de ses missions d'aide sociale à l'enfance, agit sans délai dès lors que la Cellule de recueil des informations préoccupantes sera saisie (N0 vert local relié au numéro vert national), tel que le prévoit la loi réformant la protection de l'enfance du 5 Mars 2007. Cette situation s'est déjà produite dans le département, les mesures de protection et d'accompagnement ont été mises en œuvre de manière immédiate, ce dans le cadre notamment de mesures ordonnées par le juge pour enfant."

Enfin, le président du Gard souligne que "le département est présent depuis de nombreuses années au niveau des CLSPD (Conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance) et appuie les orientations de l'Etat en la matière, sur la base de ses compétences".

Abdel Samari

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