Pour un premier match de championnat au plus haut niveau, l’équipe de Christian Taves affronte Montpellier. Un derby qui se jouera au stade des Costières ce dimanche à 17h.

Nîmes – Montpellier : c’est David contre Goliath. Un budget de 250 000€ contre un autre de 4 millions d’euros. Une équipe de football féminine qui débarque parmi l’élite contre une autre installée depuis des années. Et pourtant, les joueuses de Nîmes Métropole, avec leur rage de vaincre, leur enthousiasme et leur combativité vont tout mettre en œuvre pour faire douter les montpelliéraines.

Pour cela, depuis début août, les nîmoises s’entraînent d’arrache-pied pour faire bonne figure face aux grandes cylindrées de leur championnat : les Lyon, Paris et Montpellier. Le rythme de la division inférieure est révolu : de deux entraînements par semaine, l’équipe première est désormais passée à trois. Chapeautées par Emmanuel Gros, les joueuses vont tout faire pour rester dans le groupe des neuf qui ne connaîtront pas la descente (3 équipes sur les 12 seront reléguées en fin de saison).

Emmanuel Gros peut s’appuyer sur un groupe en pleine euphorie et sur l’arrivée de deux talents venus du FCF Monteux : Laurie Saulnier et Audrey Gaillardet. « On espère encore une ou deux recrues supplémentaires », a-t-il confié en conférence de presse. A terme, pour rester parmi l’élite, les dirigeants espèrent s’associer avec le Nîmes Olympique : « On apporterait l’image du foot féminin et un club en première division », lance le président Christian Taves. En contrepartie, Nîmes Métropole y gagnerait de la sérénité et des infrastructures.

Mais avant une telle association, la priorité reste le terrain. Agnès Kouame, depuis trois ans au club, résume l’état d’esprit de ses partenaires : « On est assez contente de vivre cette montée en D1. On sait que ça va être dur. Physiquement, ça va être plus difficile. Mais on n’a rien à perdre et on peut le faire ! » Et peut-être dès dimanche aux Costières…