Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 04.10.2015 - anthony-maurin - 2 min  - vu 346 fois

RODILHAN Une manifestation plus violente que jamais

Près d'une dizaine d'interpellation ce matin pour les anti-corrida à Rodilhan (Photo Anthony Maurin : Objectif Gard)

 

Journée chaotique dans le petit village gardois. Des anti-corrida moins nombreux et plus violents que d’habitude ont été interpellés.

La journée dominicale promettait, comme depuis quelques années maintenant, d’être perturbée pour celles et ceux qui voulaient profiter du beau temps en allant aux arènes pour voir la jeune garde montante de la tauromachie européenne. Les aficionados étaient venus en nombre, les forces de l’ordre aussi car les anti-corrida ont pour habitude de faire de Rodilhan leur grand rassemblement unitaire de fin d’année. Plus de 250 gendarmes portaient leur costume de lumière (sans autre couleur que le noir) et contrôlaient tous les accès de la petite bourgade de Nîmes Métropole afin que tout un chacun ou presque puisse se rendre à la grande finale du bolsin.

Une seule voie d’accès pour les visiteurs amicaux qui devaient se munir de leur billet d’entrée, fouilles du véhicule et palpation corporelle obligatoires pour le bien-être et la tranquillité des spectateurs. A quelques minutes du paseo des anti-corrida, « bien plus violents qu’à l’accoutumée même s’ils ne sont que 200-250 grand maximum » selon la préfecture, n’ont pas hésité à forcer la chance et quelques lignes de barrages par la même occasion, démobilisant ainsi les forces de l’ordre durant quelques courts instants. Des aficionados bloqués hors des murs de la cité, obligés de s’en remettre à un plan B, l’attente longue et indécise. Paseo retardé de quelques minutes pour laisser une chance aux faux retardataires d’arriver en vain aux arènes. Même si la manifestation se tenait à une centaine de mètres des arènes, les bruits incessants et les insultes n’auront pas gênés les spectateurs durant la finale qui aura été d’un grand niveau malgré les conditions. A 14H, après le bolsin, on dénombrait entre huit et dix interpellations, toutes du côté des manifestants bien entendu mais les heurts ne s’ont pas finis pour autant car à 16h30, le traditionnel festival taurin prend ses quartiers d’automne aux arènes.

Commerçants et aficionados, souffrants de cet état de fait, ne se sont pas laissés abattre pour autant et on fêter dignement Tibo Garcia, jeune Nîmois, qui s’est vu remporter la finale tant convoitée.

Anthony Maurin

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