Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 19.10.2015 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 603 fois

NÎMES Le musée de la Romanité sort de terre

Jean-Paul Fournier, maire (Les Républicains) de Nîmes et l'architecte Elizabeth de Portzamparc. Photo : Coralie Mollaret.

Cinq mois après la pose de la première pierre, le maire de Nîmes Jean-Paul Fournier et l'architecte Elizabeth de Portzamparc ont visité le chantier du musée de la Romanité qui doit voir le jour début 2018.

Pour l'ancien adjoint à l'urbanisme qu'a été Jean-Paul Fournier sous l'ère Bousquet, le musée de la Romanité est son "projet de vie". Ce matin, au milieu des dalles de béton fraîchement coulées et de la multitude d'étais soutenant les murs, l'édile entouré de plusieurs de ses adjoints - dont Mary Bourgade, adjointe au tourisme et son homologue en charge de la culture Daniel-Jean Valade - a constaté l'avancée des travaux du musée de la Romanité.

Une grue de 80 tonnes pour déplacer les premières oeuvres

Le chantier de 10 000 mètres carrés commence à laisser apparaître les premiers éléments de la structure : hall d'accueil, auditorium (180 places), salles d'exposition ou encore atrium dans lequel sera installée une fontaine. "Le bâtiment devient visible", commente l'architecte qui ne tarit pas d'éloge son oeuvre déjà médiatisée "en Chine et aux États-Unis". À ses côtés, l'architecte (A+ Architecture) associé à Elizabeth de Potzamparc, Gilles Gal, commente la visite et énonce les grandes étapes des travaux : "le gros oeuvre (géré par l'entreprise Fondeville, NDLR) sera achevé en mai 2016". En parallèle des gros travaux, "la requalification de la façade de l'ancien hôpital devrait démarrer à la mi-novembre". Cependant, dans quelques semaines, les Nîmois pourront assister à un spectacle unique : le déménagement de deux mosaïques et de quatre colonnes de trois mètres de hauteur. "C'est grâce à une grue de 80 tonnes que ces oeuvres seront transportées du cloître des Jésuites au Musée de la Romanité", précise le maire.     

Future auditorium de 180 places. Photo : CM.

"Il y a eu Carré d'Art face à la Maison Carrée, il y aura le Musée de la Romanité face aux Arènes (…) C'est également un plus pour que Nîmes soit classée au patrimoine mondial de l'Unesco", s'enorgueillit Jean-Paul Fournier. Présente lors de la visite, la députée et conseillère municipale PS François Dumas émet quelques réserves sur ce projet : "j'y suis favorable, je l'ai voté. Mais je regrette que le musée ne soit pas plus viable économiquement. On aurait pu développement en parallèle un circuit sur la romanité pour inciter les touristes à rester à Nîmes".

La mairie espère une aide financière du Département

Le coût du projet s'élève à 60 millions d'euros dont 10 millions financés par la Région et 5 par Nîmes Métropole. Prochainement, le maire de Nîmes doit s'entretenir avec le président PS du conseil départemental, Denis Bouad : "il a dit qu'il allait nous aider", rappelle Jean-Paul Fournier, qui attend de la part du socialiste "un engagement aussi fort que celui de la Région".

De gauche à droite : Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes ; Yvan Lachaud, président de Nîmes Métropole et Gilles Gal, architecte associé. Photo : C.M.

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Coralie Mollaret

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