La direction du géant du nucléaire a levé hier soir en comité central d’entreprise le voile sur l’impact de son plan de compétitivité dans le Gard rhodanien.

Trois établissements sont concernés par des suppressions de postes : il s’agit d’Areva NC Marcoule, d’Areva Melox, toujours à Marcoule et d’Areva NP E&P de Bagnols.

« L’ensemble des départs sera réalisé sur la base du volontariat »

Areva explique dans un communiqué que « le projet de réorganisation fait suite à une baisse de charge globale du fait d’un contexte de marché défavorable : Melox : arrêt des fabrications allemandes et report des fabrications japonaises à la suite de l’accident de Fukushima ; Marcoule : renforcement de la mise en concurrence des marchés et arrêt de certaines prestations ; E&P (ingénierie) : fin de grands chantiers menés par AREVA dans le sud-est de la France ces 10 dernières années. »

La direction a donc décidé de supprimer 297 emplois en tout sur ces trois sites, 78 à Melox, 75 à NC Marcoule et 144 postes à NP E&P. Le géant du nucléaire précise toutefois que « l’ensemble des implantations du groupe dans le Gard sera préservé » et que « l’ensemble des départs sera réalisé sur la base du volontariat. Areva estime que l’essentiel des suppressions de postes pourrait être atteint par le biais de cessations anticipées d’activité. »

La création de 110 postes envisagée

Quatre autres entités du groupe ne sont pas concernées par ce plan de départs volontaires, à savoir Mainco (logistique), Areva TN et LMC (transports) et STMI (démantèlement). Pour cette dernière entité, « Areva envisage de créer 110 postes dans le secteur du démantèlement et des services, limitant ainsi significativement l’impact social sur le territoire », précise la direction.

Malgré la perspective de cette création de postes, le solde pour le Gard rhodanien serait tout de même de -187 emplois.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com