Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 23.10.2015 - tony-duret - 1 min  - vu 168 fois

GARD Violences conjugales : un téléphone prêté aux victimes en cas de danger

Signature du dispositif "téléphone danger grave". Photo Tony Duret / Objectif Gard

Ce vendredi matin, le Préfet du Gard Didier Martin et la Procureure de la République Laure Beccuau ont signé la convention « téléphone danger grave » pour protéger les victimes de violences conjugales.

Toutes les autorités et associations présentes à la signature de cette convention étaient unanimes pour dire que ce nouveau dispositif « téléphone danger grave » sera une aide supplémentaire aux victimes de violences conjugales. Ce fléau – rappelons qu’une femme meurt tous les jours sous les coups de son mari – atteint « un trop haut niveau dans le département », à en croire la Procureure de la République Laure Beccuau. Son homologue d’Alès, Nicolas Hennebelle, explique que ce dispositif a été testé plusieurs mois en Seine-Saint-Denis et dans le Bas-Rhin et qu’il a donné de très bons résultats.

Concrètement, les services du Procureur de la République décideront, d’après une liste de critères prédéfinis, d’attribuer ou non un téléphone à la victime. Celle-ci se verra remettre l’appareil pour une durée de six mois renouvelable une fois. Ce téléphone aura une touche préprogrammée qu’il suffira de presser pour être mis directement en relation vers une plateforme qui alertera aussitôt les forces de l’ordre. De plus, le téléphone est géolocalisé et permettra aux forces de l’ordre de suivre les déplacements de la victime pendant six heures.

D’ici la fin de l’année, trois téléphones vont être mis à disposition dans le Gard (deux à Nîmes et un à Alès). L’an prochain, une centaine d’appareils seront répartis sur l’ensemble du territoire mais on ignore encore combien seront attribués au département.

Tony Duret

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