Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 27.10.2015 - tony-duret - 2 min  - vu 86 fois

L’ECO DU MARDI Entrepreneurs et repreneurs en quête de réponses au salon TransmiCCIbles  

Rencontre entre participants lors du salon Transmiccibles 2015 à Nîmes

Comme chaque semaine, l'Éco du mardi - en partenariat avec les CCI Nîmes et Alès- vous propose un zoom sur une activité économique du département. Chaque mardi de ce mois d'octobre, retrouvez un sujet sur le thème de la transmission. Cette semaine, retour sur le Salon interrégional professionnel dédié à la Transmission / Reprise d’entreprises, TransmiCCIbles qui s’est tenu mardi dernier à l’Hôtel C’Suites à Nîmes sous l'égide des CCI Nîmes et Alès.

Avec 350 visiteurs et plus de 1 000 offres d’entreprises à reprendre, la cinquième édition du salon TranscmiCCIbles a une nouvelle fois été un succès. Les chefs d’entreprises comme les repreneurs ont afflué à l’hôtel C’Suites à Nîmes, mardi dernier, pour obtenir de précieux conseils sur la cession ou la reprise d’une société. Ce fût le cas de Jean-Claude Sabot, patron de la société Traitagri, basée à Châteaurenard dans les Bouches-du-Rhône. « Je souhaiterais céder l’entreprise à mon fils parce que je suis à la retraite depuis trois ans. Je suis venu ici pour voir de quelle manière procéder, voir l’habillage fiscal, si je dois vendre ou non… Et je suis aussi ici pour trouver un peu de financement », explique l’entrepreneur. Déambulant dans les allées du salon, s’arrêtant dans les stands des banquiers et des assureurs, l’homme cherche encore des réponses et aussi de l’argent : « Aujourd’hui, un jeune qui reprend une donation a besoin d’argent. A Traitagri, on ne se dégage pas de gros salaires et on ne fait pas assez de bénéfices, pas assez de marges pour les banques qui sont très frileuses ».

Celui qui n’a pas froid aux yeux, c’est le jeune Julien, 25 ans, venu au salon accompagné de sa sœur. Ce jeune Lozérien devrait prochainement reprendre une société dans le domaine de la mécanique, entreprise qu’il a déjà trouvée. « Ce salon, c’est une super occasion de trouver au même endroit des experts-comptables, des banquiers, des assureurs. Les différents entretiens que j’ai eus sont très positifs. Mais je n’ai pas beaucoup d’apport, certaines portes restent fermées, il va falloir que je me batte pour trouver les financements », confie Julien qui repart aussi sec à la rencontre d’autres experts qui ont répondu toute la journée aux questions des visiteurs.

Tony Duret

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