NÎMES Le CHU analyse la fragilité des personnes âgées
C’est un phénomène largement répandu, les personnes âgées sont de plus en plus nombreuses en France et dans le Sud. Le Gard n’échappe pas à ce constat et l’héliotropisme accélère cet état.
Pour prévenir un vieillissement comportant des risques, il faut savoir analyser les capacités des personnes de plus de 70 ans. Afin d’accompagner et de prendre en charge le plus précocement possible les personnes en situation de fragilité, le pôle gérontologie du Centre Hospitalier Universitaire de Nîmes crée une activité d'évaluation de la fragilité, en hôpital de jour.
Des mots un peu barbares mais des analyses qui servent à anticiper et prévenir la perte d’autonomie chez ce public sensible. Selon les derniers chiffres, environ 40 % des plus de 65 ans seraient concernés.
Afin d’assurer la connaissance de cette nouveauté, le CHU ouvrait ses portes à tous les professionnels concernés et proposait une journée pédagogique clairement tournée vers la connaissance de ces phénomènes.
La fragilité du sujet âgé est un enjeu à ne pas manquer. Les troubles, nutritionnel, moteur, de l’humeur, sensoriel ou encore socio-économique altèrent parfois les mécanismes du corps humain. Ceci peut également entraîner une hospitalisation et d’autres complications. Amaigrissement, affaiblissement, asthénie, ralentissement et chute de la dépense énergétique sont les premiers signes de l’état.
Les personnes âgées de plus de 70 ans, indemnes de maladie grave et sans dépendance avérée sont donc les cibles de cette prévention. Pourquoi faire ces tests ? Pour travailler et rétablir l’état du patient si cela est possible.
Quand on vieillit, tout devient différent. Sa perception du monde et sa perception auprès du monde. Des tests font le bilan des capacités de la personne analysée. Depuis trois ans, ces tests interviennent régulièrement. Une table électronique (il en existe trois dans le département dont deux au Grau-du-Roi) sur laquelle le patient se met debout et droit, permet de voir son sens de l’équilibre, sa vision et sa proprioception. Les yeux fermés et ouverts pour noter les différences, en bougeant ou statique pour les confirmer.
Une fois le repérage terminé, un programme personnalisé de soins se met en place. Les personnes âgées ont tendance à faire plutôt confiance à leur vision car leurs oreilles sont parfois défaillantes. Les jeunes quant à eux préfèrent la proprioception.
Le suivi est aussi important que le dépistage, des visites après un, trois puis six mois sont nécessaires à une bonne évolution. Comme pour l’analyse, l’équipe médicale est pluridisciplinaire et une quinzaine de places est disponible en rééducation mais l’attente peut être longue.
Anthony Maurin
anthony.maurin@objectifgard.com
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