Les attaques terroristes sans précédent qui ont frappé hier soir Paris et fait au moins 120 morts et plusieurs dizaines de blessés provoquent une vague d’indignation mondiale et de réactions des différents responsables politiques.

Les femmes et des hommes politiques gardois ont réagi dès hier soir, et ont tous décidé fort logiquement de suspendre leurs campagnes respectives.

Dans le camp socialiste, la tête de liste aux régionales Carole Delga s’est dite « Horrifiée par ces attaques à #Paris. Mes pensées vont aux victimes, à leurs familles et à nos policiers. Unité nationale. #fusillade ».

L'heure est au recueillement et au rassemblement. Je suspends ma campagne jusqu'à nouvel ordre. #fusillade — Carole Delga (@CaroleDelga) 13 Novembre 2015

Le président de la région Damien Alary a fait part dans un communiqué de sa réaction : "Au nom de tous les élus de la Région Languedoc-Roussillon, je m’associe à l’immense douleur des victimes et de leurs proches. La France restera debout, la république doit montrer sa force et sa détermination dans cette guerre contre le terrorisme." Les différents députés socialistes appellent à l’unité, comme le député Fabrice Verdier qui souhaite l’« unité nationale », quand son homologue Patrice Prat a affirmé que « Choquée, la France restera mobilisée, unie pour vaincre le mal terroriste. » Françoise Dumas évoque pour sa part « La force du rassemblement national pour faire face à la barbarie absolue. »

Unité nationale : en hommage pour nos victimes et en solidarité pour nos forces de l'ordre#fusillade — Fabrice Verdier (@F_Verdier) 13 Novembre 2015

La France frappée en son coeur #AttentaParis. Paris ensanglanté. Choquée, la France restera mobilisée, unie pour vaincre le mal terroriste. — Patrice PRAT (@PatricePrat) 14 Novembre 2015

La douleur et l'horreur. La force du rassemblement national pour faire face à la barbarie absolue. — Françoise Dumas (@fdumasdeputee) 13 Novembre 2015

Dans un communiqué, le maire de Bagnols Jean-Christian Rey a fait part "au nom du conseil municipal et de l'ensemble des Bagnolaises et des Bagnolais de notre indignation et notre effroi", attendant "une réponse qui doit être implacable de la part de l'Etat" et appelant à l'unité : "soyons unis et solidaires".

"La FRANCE est debout !" pour Jean Denat, le maire de Vauvert. « Paris frappé en plein coeur hier soir. Paris martyrisé par des actes de guerre. Une population innocente, un stade, une terrasse de café, un concert, les symboles d'une vie de liberté frappés par la lâcheté et la barbarie de terroristes agissant au nom d'un islamisme radical. Nous pensons en ce moment à ces morts, à ces blessés, à ces familles endeuillées à qui nous voulons dire notre solidarité. Nous voulons témoigner notre soutien aux forces de l'ordre et aux services de soins et de secours pour leur courage et leur dévouement tout au long de cette terrible épreuve. L’État d'urgence a été décrété en France par le Président de la République et à ce titre des mesures de précaution sont prises, pour annuler ou reporter des manifestations publiques. C'est comme cela que depuis ce matin nous avons géré avec les organisateurs, au cas par cas, l'annulation ou le maintien de manifestations prévues. Un deuil national de trois jours a été décrété par le Président de la République et nos drapeaux sont en berne depuis ce matin. Lundi, les services publics seront amenés à respecter une minute de silence et dès que cela sera possible j'appellerai les Vauverdois à se rassembler sur le perron de la mairie. C'est avec la plus grande fermeté que l’État doit combattre à l'extérieur, comme à l'intérieur, tous ceux qui veulent s'attaquer à notre liberté, ou à notre civilisation, tous ceux qui arment les bras de ces dégénérés qui abattent lâchement des innocents. Nous devons, tous, prendre nos responsabilités et entrer en résistance aux côtés de l’État pour vaincre cette barbarie. Les terroristes veulent nous faire peur pour nous empêcher de vivre dans un Pays libre. Ils veulent nous diviser pour affaiblir la démocratie. Ils n'y parviendront pas. C'est dans l'unité nationale que nous trouverons la force de défendre nos valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité. C'est dans la défense des valeurs de la République que nous trouverons les ressources inépuisables pour nous opposer ensemble à tous ceux qui ont décidé de s'attaquer à notre Pays ».

Le député sans étiquette Christophe Cavard a fait part de sa colère et de sa consternation.

Horreur!colère et consternation pour l'instant surtout condoléances aux familles et soutien aux victimes #AttaquesParis terrible épreuve! — Christophe Cavard (@ccavard) 13 Novembre 2015

Le président du Conseil départemental Denis Bouad s'est dit "atterré et en colère".

Le message de Denis Bouad, président du Département du #Gard suite aux attentats de #Paris #jesuisparis pic.twitter.com/wYJ5MnwPtn — Département du Gard (@LE_GARD) 14 Novembre 2015

A droite, la tête de liste Les Républicains aux régionales Dominique Reynié plaide quant à lui pour le maintien des réunions publiques prévues, et affirme que « nous devons montrer que notre nation reste debout et que la démocratie l’emportera. »

pic.twitter.com/jBgEoXsbYf — Dominique Reynié (@DominiqueReynie) 13 Novembre 2015

Le chef de file gardois Christophe Rivenq adresse quant à lui ses « Pensées aux nombreuses victimes à leurs famille. Soutien aux forces de l'ordre. » Le maire de Nîmes Jean-Paul Fournier a d’abord appelé à « l’unité de tous » avant d’affirmer que « Les Français savent que ns sommes en #guerrecivile ».

Que dire ce soir face à l'horreur en plein Paris. Pensées aux nombreuses victimes à leurs famille. Soutien aux forces de l'ordre. — Christophe Rivenq (@CRivenq) 13 Novembre 2015

L'horreur de quelques-uns nous pousse à l'unité de tous. #PrayForParis #attentatparis #JeSuisParis — Jean-Paul Fournier (@j_paulfournier) 13 Novembre 2015

Les Français savent que ns sommes en #guerrecivile, le temps viendra de dire les responsabilités. Aujourd'hui il faut #agir ! #PrayForParis — Jean-Paul Fournier (@j_paulfournier) 13 Novembre 2015

Le président UDI de l'agglo de Nîmes Métropole a réagi dans un communiqué : "Encore une fois, la France a été frappée par des terroristes. C’est une véritable déclaration de guerre, ne nous trompons pas. Notre pays a été meurtri, vendredi soir, dans sa chair et dans son cœur. Face à ces attaques d’une gravité historique, mes premières pensées, bien sûr vont aux victimes de ces actes de barbarie et à leurs proches. Au-delà de la terrible émotion provoquée par des scènes de guerre en plein Paris, j’appelle nos concitoyens à se rassembler comme ils l’ont toujours fait dans des moments exceptionnels et graves. L’heure est en effet à l’union nationale, au-delà de nos différences et de nos convictions. Au rassemblement derrière nos valeurs éternelles et universelles."

Le maire de Villeneuve-lèz-Avignon Jean-Marc Roubaud et la conseillère départementale Pascale Bories (LR) ont quant à eux appelé à la fermeté dans un communiqué : "La barbarie, la cruauté, le fanatisme doivent être combattus sans merci, sans pitié et doivent être éradiqués d'un monde civilisé. L'angélisme, l'excuse n'ont plus de place, nous sommes en guerre. La plus grande fermeté est une priorité absolue car si nous mettons un genou à terre, la gangrène se propagera. Ne rien céder est de notre devoir, c'est notre honneur. L'unité de la Nation est indispensable pour l'avenir comme pour la mémoire des victimes et leurs familles. Notre soutien aux forces de sécurité et de secours est entier."

Au Front national, la tonalité est différente. La tête de liste aux régionales Louis Aliot, après avoir exprimé une « Pensée pour les victimes. Soutien à nos forces de l'ordre et services de secours. Solidarité avec les parisiens » a directement interpellé le premier ministre : « Monsieur Valls, vous voyez où est le danger ? Le vrai ! Irresponsable ! » Quelques minutes après, Louis Aliot annoncera à son tour la suspension de sa campagne.

Pensée pour les victimes. Soutien à nos forces de l'ordre et services de secours. Solidarité avec les parisiens. #attentats — Louis Aliot (@louis_aliot) 13 Novembre 2015

Monsieur Valls, vous voyez où est le danger ? Le vrai ! Irresponsable ! — Louis Aliot (@louis_aliot) 13 Novembre 2015

Même ton chez le maire de Beaucaire et candidat aux régionales Julien Sanchez : « Pensée pour tous nos compatriotes tués, leurs proches. Quelle horreur. La Guerre dans nos rues, encore. Terrible mais si prévisible », puis « Dire que certains inconscients ont quitté le cimetière le 11 novembre quand j'ai parlé d'islamisme et de menace imminente dans mon discours. »

Pensée pour tous nos compatriotes tués, leurs proches. Quelle horreur. La Guerre dans nos rues, encore. Terrible mais si prévisible. — Julien Sanchez (@jsanchez_fn) 13 Novembre 2015

Dire que certains inconscients ont quitté le cimetière le 11 novembre quand j'ai parlé d'islamisme et de menace imminente dans mon discours. — Julien Sanchez (@jsanchez_fn) 14 Novembre 2015

De son côté, le député RBM Gilbert Collard a lancé : « Fusillade en plein Paris, pauvre, pauvre France abandonnée ! »

Fusillade en plein Paris, pauvre, pauvre France abandonnée ! — Gilbert Collard ن (@GilbertCollard) 13 Novembre 2015

Enfin, la tête de liste gardoise des verts et des communistes dans le Gard Vincent Bouget a appelé à « Réaffirm(er) les valeurs républicaines et restons humains. »

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com