D'accoutumée, les scrutins en France ont lieu au printemps. Seulement, pour coller au calendrier de la réforme territoriale, les régionales ont été avancées aux 6 et 13 décembre. Afin de limiter l'abstention, l'État a choisi de réviser les listes électorales pour prendre en compte les dernières personnes qui se sont inscrites en mairie avant le 1er octobre. Dans le Gard, ce ne sont pas moins de 538 537 électeurs qui sont attendus aux urnes. Si certains politiques tablaient au départ sur une abstention comparable à celle des européennes, les attentats de Paris et Saint-Denis pourraient revoir ces prévisions. Entre la préparation des cadeaux de Noël et une conscience politique réveillée par la tragédie du 13 novembre, la participation au scrutin reste incertaine.