LES SPÉCIALISTES Etat d'urgence : "Les gens apprécient de nous voir sur le terrain"
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Cette semaine, le colonel Lacroix, chef départemental de la gendarmerie, a répondu à nos questions concernant l'état d'urgence et son application. Ce vendredi, un important dispositif de contrôle de flux entre l'Hérault et le Gard était mis en place avec 60 gendarmes mobilisés et l'appui d'un hélicoptère. Le Préfet Didier Martin s'est également rendu sur les lieux.
Objectif Gard. L'état d'urgence, ça change quoi au quotidien pour la gendarmerie ?
Colonel Lacroix. La gendarmerie densifie son dispositif sur le terrain dans le cadre de l'état d'urgence proclamé par le président de la République. Concrètement, ça signifie une présence visible, forte sur le territoire et sur les flux routiers. L'idée est double : rassurer la population mais aussi lutter contre la menace terroriste.
Comment réagissent les gens ?
Globalement, les retours sont très positifs. Les gens apprécient de voir les policiers et gendarmes car cela a vocation à les rassurer. Notre présence se doit d'être ferme et dissuasive, mais avant tout bienveillante et rassurante. On communique beaucoup avec nos concitoyens, et ce qui ressort c'est d'une part la satisfaction de nous voir présent notamment dans les centres commerciaux mais aussi sur les routes. Les messages de nos concitoyens sont positifs, ils nous félicite et comprenne très bien malgré les petits désagréments que cela peut entraîner en terme de contrôle et de fouille.
Plus de contrôle, ça signifie que le personnel est plus sollicité, donc plus d'heure de travail ?
Effectivement, la difficulté pour nous c'est de réussir à ménager les équilibres entre les mesures spécifiques à l'état d'urgence et les missions quotidiennes que l'on doit continuer à exercer notamment en terme de police judiciaire, administrative, ou de lutte contre les cambriolages. Aujourd'hui c'est un bon exemple : notre présence au péage de Gallargues nous permet de lutter contre la menace terroriste et contre la sécurité routière qui reste une priorité nationale.
Cela implique t-il plus de coordination entre la police et la gendarmerie ?
Elle existe déjà au quotidien, surtout pour les échanges de renseignement. Il est vrai que nous en partageons plus à la faveur de cet état d'urgence. Mais les choses existent déjà naturellement. L'état d'urgence nous invite encore plus à faire preuve de vigilance, nous sommes plus attentifs à tous les signaux faibles que nous pouvons déceler sur le territoire, mais nous ne changeons pas diamétralement notre façon de travailler.
Baptiste Manzinali
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