Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 08.01.2016 - anthony-maurin - 2 min  - vu 275 fois

GRAU-DU-ROI "Mon maître d'école" présent ce soir lors d'une avant-première

"Mon maître d'école", un film gardois, sera présenté en avant-première ce soir au VOG. Maître Burel, l'instituteur star du film et Emilie Thérond, la réalisatrice, seront tous les deux au Grau-du-Roi (Photo DR)

C'est un film qui parle au plus grand nombre car tout le monde se retrouve un jour ou l'autre dans une école. Soit à la place du maître, chose rare, soit à la place de l'élève, chose obligatoire. Être professeur des écoles est un métier noble pour lequel, chose unique, un stage est obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans!

"Mon maître d'école" est un film distribué par Disney et produit par François Xavier Demaison. Il sera présenté en avant-première aujourd'hui 19h au cinéma VOG du Grau-du-Roi. A l’issue de la séance, la réalisatrice, Emilie Thérond, et son acteur principal, "Maître Burel" son maître d’école à la scène comme à la ville, seront présents et échangeront avec le public autour d’un buffet.

Ce film est entièrement tourné dans le Gard, par une gardoise avec des gardois et présenté en exclusivité dans notre département. Après avoir été journaliste, Emilie Thérond est devenu documentariste pour s'intéresser à ceux qu'elle qualifie de "héros ordinaires". A la suite de plusieurs projets télévisuels, elle a observé ses filles de 3 et 9 ans et a repensé à son instituteur d'enfance, Mr. Burel, qui a offert à sa classe de Saint-Just-et-Vacquières une grande liberté et un enseignement participatif. Désireux renouer avec ses racines, elle a emmené ses filles et a retrouvé l'enseignant toujours en poste, qui lui a annoncé prendre sa retraite sous peu. L'envie de garder une trace de son travail a alors surgi. Le film était né.

Plutôt prévu pour la télévision, le film capture la dernière rentrée scolaire de l'instituteur et va le filmer en train d'enseigner une semaine par mois. Loin d'être passive dans l'affaire, Emilie Thérond a participé à la classe. Selon la réalisatrice, le maître Burel fut comme dans ses souvenirs en un peu "moins sévère, un peu comme un grand frère qui serait devenu un grand-père !", une très belle histoire qui donnera une leçon de vie aux spectateurs voire aux professeurs des écoles en manque de créativité et de renouvellement.
Des entretiens et un montage très structuré en post-production font de cette œuvre un vrai documentaire filmé. Pour les deux parties, il s'agit du premier long-métrage de cinéma.
Anthony Maurin

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