GRÈVE "Les fonctionnaires ne sont pas des nantis!"
Journée de mobilisation tous azimuts ce mardi en France. Tandis que les taxis bloquent la capitale, les défenseurs de la fonction publique sont descendus dans les rues de l'Hexagone pour défendre les conditions de travail et les salaires des fonctionnaires.
A Alès, ils étaient entre 250 et 300 syndicats et fonctionnaires devant la sous-préfecture à 10h30 ce matin. Objectif : mettre la pression sur le gouvernement, à quelques semaines des prochaines négociations de salaire des agents de la fonction publique. "Le point d'indice est gelé depuis 2010, et pendant ce temps, les prélèvements augmentent. Notre pouvoir d'achat a clairement diminué", assure Thierry Olivier, militant SNUipp-FSU et directeur de l'école du quartier des Près-St-Jean. L'établissement, comme de nombreux autres dans le département, est fermé toute la journée.
"Les fonctionnaires ne sont pas des nantis", renchérit Tania Pasquelin, secrétaire adjointe FO à l'hôpital d'Alès, "le manque de personnel, la mauvaise nourriture, on a des raisons de protester !" La militante va jusqu'à affirmer que l’État d'urgence décrété par le gouvernement est un prétexte pour faire taire les mouvements sociaux.
A Nîmes aussi les manifestants battaient le pavé. Entre 800 et 900 personnes entonnaient les chansons de Michel Delpech, s'égosillaient sur les slogans qui s'opposaient aux réformes en cours et préparaient leurs cartouches pour une année sans élections. "Même s'il n'y a pas de scrutin décisif en 2016, nous voulons faire monter la pression et dire au gouvernement que nous sommes encore là, dans la rue! Il faut que les candidats aux différentes primaires comprennent que nous ne lâcherons rien!" brosse rapidement un professeur des écoles en grève mais à 2 ans de la retraite.
"En Allemagne, les salaires, pour les mêmes fonctions, sont quasi doublés quand on est professeur... Mais en France, tout va mal, nous perdons nos acquis, on nous demande de faire des efforts depuis des années mais la situation ne s'améliore pas alors, on descend dans la rue!" ajoute Sylvie, militante de la FSU. La personnalité la plus critiquée et sur lesquelles portait le plus grand nombre de slogans et d'affiches, n'était autre que Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Éducation Nationale qui est en train de réformer le système à sa manière.
De la Maison Carrée à la Préfecture, la manifestation empruntait le boulevard Victor Hugo en travaux. Le cortège n'était donc que sur une voie.
Eloïse Levesque & Anthony Maurin
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