Ce mardi, jusqu’à 17h à l’hôtel des ventes de Nîmes (rue de l’Agau), onze experts et deux commissaires-priseurs expertisent gratuitement les objets apportés par les visiteurs.

Domy, la cinquantaine, approche de l’hôtel des ventes de Nîmes avec beaucoup d’espoir et un sac à la main. A l’intérieur se trouve une vieille pendule qui appartenait à sa tante et dont elle ignore complètement le prix : « Mais j’espère quand même en obtenir plein de sous pour aller faire les soldes après », plaisante la Gardoise.

Comme elle, des dizaines de Gardois ont franchi les portes de l’hôtel des ventes ce mardi matin. Tous ont un objet, un vase, un tableau, un bijou (…) à soumettre aux yeux avisés et connaisseurs des onze experts et deux commissaires-priseurs au service des clients à l’occasion des Journées nationales de l’expertise.

« De jolies surprises »

Il faut parfois s’armer de patience avant de rencontrer un spécialiste : l’an dernier, déjà, la manifestation avait attiré plus d’une centaine de visiteurs. Cette année, le public est encore au rendez-vous comme le confirme Anaïs, à l’accueil de l’hôtel des ventes : « Je ne suis pas étonnée du monde. Il y a eu beaucoup d’appels hier. Et pour le moment, on a découvert de belles pièces. Il y a beaucoup de vases et de jolies surprises ».

Pour estimer les pièces, les experts ont tous des spécialités différentes : l’un est incollable sur les tableaux du XVIIème siècle, un autre est expert en faïence, un troisième en tapis, et d’autres en numismatique, en armes ou dans les objets d’extrême orient.

Arrivée à la table de l’un d’eux, Marie présente un lot d’une dizaine d’assiettes avec un pot à eau. « C’est un joli service dans lequel vous pouvez manger. Vous pouvez aussi le mettre au lave-vaisselle », indique l’expert. Mais Marie attend surtout de connaître le prix : « Elles sont anciennes, je dirais autour de 1850. Hélas, c’est un marché qui a perdu beaucoup de valeur. Vous pouvez compter entre 20€ et 30€ l’assiette. Et pour le pot, qui est un peu plus vieux, comptez environ 50€ ». Marie semble déçue mais laisse tout de même son lot d’assiettes aux mains des commissaires-priseurs. Tous les objets laissés par les visiteurs seront vendus lors de la prochaine vente aux enchères qui se tiendra en mars.

Tony Duret