Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 30.01.2016 - abdel-samari - 2 min  - vu 164 fois

NÎMES Mairie : Des guides conférenciers et médiateurs culturels s'inquiètent pour leur avenir

Photo d'illustration mairie de Nîmes. Photo : Objectif Gard /

Des guides conférenciers et médiateurs culturels, toutes et tous agents vacataires de la Ville de Nîmes s'inquiètent de l'éventuelle diminution des budgets alloués aux services culturels et éducatifs, avec une conséquence directe pour les agents vacataires (réductions d'heures, suppression de postes, ...) mais aussi pour les usagers.

Dans un communiqué de presse adressé aux rédactions locales, ces agents vacataires, avec des représentants du syndicat SUD Mairie de Nîmes "dénoncent le choix de cette politique d'austérité et du mépris social. En effet sous prétexte de restrictions budgétaires, de nombreux agents contractuels et vacataires en subissent les conséquences. L’annonce de la suppression de cents postes équivalents temps plein et la réduction drastique du recours aux vacataires est vécue par beaucoup comme un véritable coup de tonnerre. Ces mesures ont des conséquences dramatiques pour les agents non-titulaires, remerciés du jour au lendemain, et pour beaucoup au mépris de leurs droits ! Ce sont plusieurs services mais aussi le service rendu au public qui sont touchés par ces mesures. Comment assurer sereinement et pleinement nos missions avec une réduction de personnel et de moyens ?"

Et de rajouter : "Nous contribuons avec dévouement à un réel projet éducatif et culturel de la Ville de Nîmes et cette décision vient entraver les ambitions culturelles et touristiques de la ville de Nîmes, Ville d’Art et d’Histoire, et de plus, candidate au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. De plus, nous sommes convaincus qu'une offre culturelle doit être maintenue afin de pouvoir garantir l’accès à l'éducation et à la culture pour tous. (...) Le 21 janvier 2016, nous avons adressé un courrier au Maire de Nîmes avec copie à l'administration et aux élus concernés. Ce courrier est à ce jour resté sans réponse."

Abdel Samari

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