15 900 m2 dédiés à la cancérologie et un partenariat public / privé font de cette nouvelle infrastructure nîmoise un pôle d'expertise de référence au sein de la nouvelle grande région.

On se perdrait dans les couloirs et les étages tellement le bâtiment est immense. Mais il n'en fallait pas moins pour satisfaire un réel besoin du secteur médical dans le domaine de la cancérologie. "C'est la concrétisation d'un projet attendu depuis 2010" s'est réjouit Martine Ladoucette, directrice générale du CHU de Nîmes, dont les locaux ont été reliés par un pont communiquant avec le nouvel institut. Un projet qui avait même été initié dès 2008 lors d'une première table ronde dont le sénateur maire Jean Paul Fournier se souvient encore : "Peu de monde croyait à l'aboutissement de cet engagement. Aujourd'hui, la plus-value n'est plus à démontrer".

La particularité première de cet établissement est sans doute le partenariat public privé qui a permis d'atteindre des objectifs techniques de dernière génération avec la polyclinique Kenval, le centre médical Oncogard et le groupement d'imagerie médicale de l'ICG. En démontre le plateau de radiothérapie externe qui comprend déjà quatre accélérateurs de particules avec un cinquième prévu ou le plateau d'imagerie médicale qui rassemble les technologies les plus récentes avec une IRM 1,5T à tunnel 70 cm, un mammographe numérique, une salle de radiographie numérique, un panoramique dentaire numérique ainsi que deux  salles d’échographie. Un scanner devrait arriver d’ici la fin de l’année 2016. Une imagerie nouvelle génération qui permet de traiter toutes les pathologies.

Chambres individuelles de 20 m2, repas adaptés à l'état de santé avec un self service 24h / 24, l'Institut de Cancérologie propose depuis juin, date de l'ouverture des portes, un confort hôtelier exceptionnel.

Baptiste Manzinali