Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 25.02.2016 - anthony-maurin - 2 min  - vu 498 fois

NÎMES Prosper Mérimée : Toro et torero à nouveau au centre de l'arène

Frédéric Pastor, Jean-Paul Fournier, Valérie Rouverand et Daniel Jean Valade (Photo DR)

Après une grande polémique et le retrait d'un toro et d'un torero au centre d'une fresque créée par les enfants de l'école Prosper Mérimée, les deux personnages taurins ont du attendre les vacances pour faire leur réapparition et retrouver leur place initiale.

Hier après-midi, la polémique de la fresque de l'école Prosper Mérimée a eu droit à un nouveau tournant dans son histoire... "Je me suis rendu à l’école accompagné de Valérie Rouverand, adjointe déléguée à l’enseignement scolaire, Daniel-jean Valade, adjoint délégué à la culture et Frédéric Pastor, conseiller municipal délégué à la tauromachie, aux rapatriés et aux festivités. Avec l’accord de madame la rectrice et du dasen, la fresque dessinée à l’époque par les enfants représentant l’amphithéâtre romain avec un toro et un torero, effacés en septembre dernier, ont depuis ce matin retrouvé leur place au sein de cette fresque représentant tous les monuments romains nîmois. Je me réjouis que le projet pédagogique voulu en 2006 retrouve enfin son intégrité" évoque Jean-Paul Fournier, sénateur-maire de la Ville de Nîmes.

Au-delà de cette réapparition qui, soyons honnêtes, est assez rassurante, le problème risque de se poser à nouveau dans quelques temps ici ou ailleurs... La force des anti-corrida est aujourd'hui telle que ces associations parviennent, par des ressorts encore méconnus, à faire la loi en étant sûr de leur bienpensance. Peu de temps après l'effacement des figures, Jean-Paul Fournier se disait "surpris par ce revirement de situation qui est d’autant plus problématique que le Directeur Académique dit se retrancher derrière l’avis de la Directrice de cette école. Comment, lorsque l’on se souvient que celle-ci a porté à deux reprises les couleurs d’un parti – Europe-Ecologie-Les-Verts – dont chacun connaît le positionnement sur ces questions, ne pas douter de la neutralité de ce choix ? Avec les parents d’élèves, les aficionados et les défenseurs de la liberté d’expression, j’appelle le DASEN à rétablir cette fresque dans son intégrité en tant que témoignage enfantin de notre culture locale".

Pour rappel, voici l'avis de la Bâtonnière de l'ordre des avocats du barreau d'Alès, Marie Christelle Goubet suite à l'effacement des deux personnages de cette fresque.

Anthony Maurin

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