Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 20.03.2016 - tony-duret - 2 min  - vu 132 fois

AU PALAIS Arrêté grâce à la vidéosurveillance après avoir pillé plusieurs bars du centre-ville nîmois

Palais de justice de Nîmes. DR

Guy n’est pas un inconnu de la justice. Agé de 44 ans, il compte 17 mentions sur son casier judiciaire, essentiellement liées à des vols ou à la drogue. Son avocat indique qu’il a passé « 228 mois en prison soit 19 ans ! » L’homme, justement, sortait d’une énième peine de prison en décembre dernier quand, moins d’un mois plus tard, il a recommencé ce qu’il savait faire de mieux : les vols. Le 24 janvier, il s’est rendu dans le centre-ville de Nîmes, au Bar Joe, où il a dérobé des bouteilles d’alcool et 150€. C’était ensuite au tour du New Café où il s’est emparé de 50€ et d’une bouteille de whisky. Puis du Délice Café dans la nuit du 14 au 15 janvier où il a pris de l’argent et du matériel informatique. Et puisque son premier vol au Bar Joe s’était bien passé, il y est retourné le 9 février pour voler le fond de caisse ! Grâce à la vidéosurveillance, Guy sera interpellé ce 9 février. Au passage, les enquêteurs trouveront sur lui 86 grammes de cannabis.

Dans son box, Guy, crâne rasé, chétif, habillé d’une veste blanche et d’un tee-shirt de la même couleur, reconnait immédiatement les faits. Le président du tribunal correctionnel de Nîmes, Jean-Pierre Bandiera, s’étonne du comportement du quadragénaire :

-          Pourquoi recommencez-vous d’autres vols alors que vous étiez à peine sorti de prison ?

-          J’étais hébergé chez des amis et ils avaient besoin d’argent pour me nourrir. Et moi, ne sachant rien faire d’autre que de voler…

-          Vous n’avez pas appris un autre métier ?, interroge le magistrat.

-          Si, cuisinier. Mais je n’ai pas trouvé de travail.

Son avocat tentera bien de dire que les peines de prison ne servent à rien pour des cas comme Guy, qu’il a toujours recommencé et qu’il faudrait plutôt lui donner « une chance », le tribunal ne l’a pas entendu de cette oreille et a suivi les réquisitions du procureur : un an de prison ferme et 600€ d’amende à verser à l’un des bars victimes.

Tony Duret

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