Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 18.04.2016 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 606 fois

ALÈS Le cerveau du trafic de machines à sous a tout avoué  

En février dernier, une vaste opération de gendarmerie avait concerné les cafés d’Alès et de sa région. Des machines à sous illégales étaient saisies, des personnes interpellées. Soupçonné d’être un des deux responsables du trafic, un chef d’entreprise d’Alès a demandé mercredi sa libération sous contrôle judicaire, à la chambre de l’instruction de Nîmes. Vendredi la Cour d’Appel de Nîmes l’a maintenu en détention.  

Cet homme de 45 ans, est mis en examen et écroué depuis février pour cette affaire de « détention, exploitation de machines à sous illégales et blanchiment d’argent ». Son casier judiciaire est noirci de 3 autres condamnations. Le 11 février dernier il est reparti au trou pour ce trafic de jeux clandestin car dit-il pour se défendre : « il est poursuivi par la crise et il pensait récupérer un peu d’argent en trafiquant les machines à sous, déclare Roselyne Alluto, la présidente de la Chambre de l’instruction. Il est chef d’entreprise et au départ, il a une société de jeu avec des appareils légaux ».

Son avocat maître Serge Billet réplique : « effectivement il a eu de grosses difficultés financières et à un moment, il n’a trouvé qu’une seule réponse pour essayer de s’en sortir et de sauver son entreprise c’est de placer des appareils illégaux. » Le pénaliste avignonnais demande que son client sorte de prison « car il a tout avoué, il sera condamné, il devra payer l’addition aux impôts. Il le sait et ne fuit pas ses responsabilités. On a tout saisi chez lui… son domicile, sa moto, sa voiture. En plus, il vous a tout dit de sa responsabilité qu’il n’élude pas ».

Si l’avocat plaide les aveux sincères et complets de son client, l’avocate générale s’oppose fermement à cette libération. « C’est une personne ancrée dans la délinquance. Il a un casier judicaire et il y a d’autres témoins dans le dossier… Il ne faut pas qu’elles subissent des pressions », affirme la représentante du parquet général dont les réquisitions ont été suivies par le Chambre de l’instruction.

Boris De la Cruz

Boris De la Cruz

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