Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 23.04.2016 - thierry-allard - 1 min  - vu 186 fois

PONT-SAINT-ESPRIT Vandalisme : la mairie en a ras-le-bol des dégradations

Un lavabo du gymnase George-Ville fracassé ce week-end (Photo : DR)

« Ce week-end ça a été le pompon » : la première adjointe spiripontaine Claire Lapeyronie ne décolère pas.

Il faut dire que, d’astreinte ce week-end, elle a eu à constater une série d’actes de vandalisme.

Un coût de 360 000 euros par an

« Des inscriptions sur le dôme du Prieuré Saint-Pierre, des fleurs arrachées au Parc de l’hôtel de ville, un lavabo fracassé au gymnase George-Ville et les murs des berges du Rhône au pied de la Collégiale tagués avec de la peinture rouge » énumère l’élue, dans un inventaire à la Prévert — en moins poétique, certes.

« On en a ras-le-bol », lance Claire Lapeyronie. D’autant que l’élue est personnellement visée, avec les adjoints Daniel Mouchetant, Josiane Pauty et Christine Clerc, par des inscriptions injurieuses commises également ce week-end sur une entrée du centre Pépin. Le tout « malgré la police municipale, la brigade verte et les différentes mesures », souffle l’adjointe.

« Ces dégradations matérielles coûtent aux contribuables 360 000 euros par an », affirme Claire Lapeyronie. Un montant important, surtout en période de restrictions budgétaires…

Alors la mairie ne compte rien laisser passer. Ainsi, après un dépôt de plainte systématique, la municipalité s’est rapprochée de la gendarmerie, qui visionne les images de vidéosurveillance. Des caméras qui ont permis d’attraper récemment un spiripontain qui s’était rendu coupable de dépôt de déchets sauvages, et qui peuvent également servir à dissuader les vandales.

Quant aux inscriptions injurieuses, elles ont fait l’objet d’une plainte de la commune et des élus en leur nom propre.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

Thierry Allard

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