Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 24.04.2016 - abdel-samari - 3 min  - vu 214 fois

ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine

Photo d'illustration : droits réservés.

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L'agglo d'Alès, à feu et à 100... Le 30 mars, après trois réunions de vote, le Préfet annonce le contour de la nouvelle agglomération alésiennne, qui comptera 73 communes. Sa voisine Cèze-Cévennes est désormais enclavée au creux de l'intercommunalité la plus vaste du Gard. Une perspective qui ne plaît pas à certains élus, notamment le maire de St-Ambroix. D'après plusieurs sources, ces derniers œuvrent en coulisses pour revenir dans la course et des négociations seraient toujours en cours. Mais selon la préfecture, le train est déjà passé. « Désormais, les communes ont 75 jours pour donner leur avis. Le Préfet doit recueillir la majorité des municipalités inclues dans le périmètre. Si tel n'est pas le cas, il pourra passer outre et organiser une nouvelle commission. Mais l'amendement proposant l'entrée de Cèze Cévennes a été rejeté en mars. Ca fait beaucoup de si ! », prévient une responsable administrative.

Pas de répit pour les abattoirs gardois. Fin mars, une commission d'enquête parlementaire a été créée pour "faire la lumière sur les agissements et être force de propositions pour garantir le respect des règles élémentaires d’hygiène, de sécurité alimentaire et du respect de l’animal". Et à la commission d'ajouter : "La multiplication des vidéos dévoilées par l'association L214 tendraient à prouver que ce type d’actes ne sont pas isolés". De nombreuses auditions vont donc avoir lieu. Ce jeudi 28 avril, Jack Pagès, directeur de l’abattoir d’Alès, Max Roustan, maire d’Alès. Laurent Kauffmann, directeur de l’abattoir du Vigan, et Roland Canayer, président de la Communauté des communes du Pays Viganais, vont ainsi défiler à l'Assemblée Nationale. Pour rappel, à Alès, le déficit de la structure est de 2,5 millions d'€ et son avenir est désormais compromis. Un transfert de compétences vers l'agglo pourrait renflouer les caisses, mais peu d'élus y semblent favorables.

Baumet, le retour ? Passé par le PS, puis plus tard par l’UMP, l’ancien maire de Pont-Saint-Esprit, député, sénateur, président du conseil départemental ou encore ministre délégué du gouvernement Bérégovoy souhaiterait revenir chez les socialistes. « Gilbert Baumet a adhéré le 14 décembre dernier en utilisant internet » nous a confirmé le premier fédéral socialiste Jean Denat, avant de préciser que le sulfureux spiripontain serait « traité comme tout le monde au bureau fédéral des adhésions », instance chargée de valider l’adhésion des impétrants. Une marche à suivre qui a été notifiée à Gilbert Baumet par lettre recommandée avec accusé de réception à laquelle il n’a pas encore répondu. On sait cependant qu’il l’a reçue, puisque l’accusé de réception a bien été retourné au PS.

Primaire de droite : les élus qui roulent pour Le Maire… Dans le Gard, les référents en charge de la campagne de Bruno Le Maire ne chôment pas. Si bien qu’ils sont parvenus à convaincre plusieurs élus - et pas des moindres - de rallier la cause de l’ex-ministre de l’Agriculture. C’est le cas de l’adjointe à la ville de Nîmes Marie-Chantal Barbusse, très proche de Jean-Paul Fournier, mais aussi de Daniel-Jean Valade, élu à la culture ; Michel Bazin, en charge de la santé ou Marc Taulelle, délégué aux bâtiments communaux. Au niveau du Département, le conseillère départementale du canton d'Aigues-Mortes Caroline Breschit et son binôme, Léopold Rosso, auraient également rejoint la cause. Il en faudra toutefois plus pour convaincre les cadres de la fédération dont le coeur bat toujours pour le président du mouvement…

Lachaud le bien-aimé… Une discussion entre mecs sur les cravates a permis d’apprendre que Daniel-Jean Valade, l’adjoint de Jean-Paul Fournier à la Culture, adaptait ses cravates à l’événement. Ainsi, quand il parle de corrida, sa cravate est recouverte de taureaux. Ce qui a inspiré un élu : « C’est pour cette raison que lorsqu’il rencontre Yvan Lachaud, sa cravate est pleine de canards ». Certainement une manière de rendre hommage à la rigueur de l’adjoint aux finances qui, comme Oncle Picsou, fait très attention à toutes les dépenses. À moins qu’il y ait dans cette phrase un petit tacle mais ce n’est vraiment pas le genre de la maison. Et puis, tout le monde aime Yvan Lachaud, non ?

Abdel Samari

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