Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 26.04.2016 - abdel-samari - 2 min  - vu 932 fois

LA ROUVIÈRE Un couple condamné pour un trafic de stupéfiants en famille

D.R/ Photo d'illustration.

Deux employés en CDI arrondissaient leurs fins de mois en vendant du cannabis, de l’ecstasy et des amphétamines. Cet homme et cette femme, un couple dans la vie, écoulaient du cannabis près du cimetière et du lavoir de la Rouvière, village situé entre Nîmes et Alès. Ils approvisionnaient également certaines raves parties du département en drogue dure comme à Beaucaire, Fourques et Méjannes-le-Clap en janvier dernier.

C’est une enquête de gendarmerie du Gard qui a mis fin aux agissements du couple qui cultivait 85 plants de cannabis dans le jardin de leur maison et à l’intérieur de leur domicile.

Ils ont un profil très différent des prévenus que le tribunal correctionnel de Nîmes a l’habitude de croiser à sa barre. Lundi après-midi, ce jeune couple « bien inséré socialement, professionnellement et familialement », selon les déclarations de la vice-procureure, Pascale Palau, comparaissait pour « trafic de stupéfiants ». «Ils ont des CDI, le trafic de stupéfiants est pour eux un choix, un mode de vie. C’est une activité secondaire », estime la représentante du Parquet de Nîmes.

L’homme âgé de 26 ans, incarcéré depuis l’intervention des gendarmes, le 2 février 2016, a écopé lundi après midi de 2 ans de prison avec un maintien en détention. Ce préparateur de commande était en état de récidive légale, puisqu’il avait été condamné par la même juridiction nîmoise et pour les mêmes faits en 2014. Sa compagne, inconnue de la police et de la justice, salariée dans une usine, a été sanctionnée de 12 mois avec sursis.

Les 85 plants cannabis qu’ils cultivaient, auraient rapporté en valeur marchande calculée par les enquêteurs près de 45 000 euros. En 8 mois, de juillet 2015 à février dernier où le trafic a été démantelé, le prévenu a avoué avoir empoché 25 000 euros pour 5 kilos de cannabis vendus. Ils auraient également écoulé entre 1 000 et 1 500 cachets d’ecstasy dans les raves de la région. Les enquêteurs ont trouvé 9 500 euros dans le véhicule de cet homme. Les produits stupéfiants et l’argent ont été saisis et confisqués lundi après-midi sur décision du tribunal correctionnel de Nîmes.

Boris De la Cruz

Abdel Samari

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