Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 27.04.2016 - baptiste-manzinali - 1 min  - vu 572 fois

NÎMES Crise des migrants : le juge nîmois Jean-Louis Galland menacé d'une inspection judiciaire

L'aéroport de Garons devrait accueillir un nouvel avion en provenance de Calais ce mercredi. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

En octobre dernier, le juge nîmois Jean-Louis Galland ordonnait la mise en liberté d'une trentaine de réfugiés détenus au centre de rétention de Nîmes. Il est aujourd'hui menacé par l'inspection judiciaire.

Le 4 novembre dernier, Objectif Gard faisait écho de la situation alarmante au centre de rétention administratif de Nîmes, où des dizaines de migrants étaient accueillis dans des conditions douteuses, pour finalement être relâché. La plupart regagnaient alors Calais par leurs propres moyens. Le juge nîmois Jean-Louis Galland avait dénoncé la situation et était à l'origine de la remise en liberté de ces migrants sans attendre les cinq jours requis, considérant qu'il y avait une privation de liberté. Seulement, cette indépendance revendiquée - il avait alerté François Hollande de pressions qu'il subissait de sa hiérarchie - le juge pourrait aujourd'hui en payer les frais. Selon LeMonde, il aurait reçu le 8 avril dernier un courrier de la directrice des services judiciaires lui demandant de s'expliquer sur "ses manquements à ses devoirs de loyauté et de réserve." On lui reproche d'avoir indiqué à la presse d'avoir subi des pressions. Pour cela, il est menacé d'une inspection judiciaire, voire d'un passage en Conseil supérieur de la magistrature.

Baptiste Manzinali

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