Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 07.05.2016 - baptiste-manzinali - 3 min  - vu 143 fois

NÎMES OLYMPIQUE Bernard Blaquart : "On n'a rien volé, on ne nous a pas fait de cadeau"

Bernard Blaquart en conférence de presse. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Hier soir, les Nîmois ont obtenu le match nul contre Laval après une seconde période intense. Avec un point supplémentaire au compteur, ils s'assurent mathématiquement du maintien. Extrait de la conférence de presse d'après match.

Bernard Blaquart, entraineur du Nîmes Olympique

Il nous a manqué un brin de réussite dans le match, notre première mi-temps a été timide même si nous avons eu des opportunités. On était moins dedans que d'habitude mais la deuxième mi-temps a été plus intense. On a eu l'occasion de marquer plusieurs fois en première mi-temps même si on a été un peu moins tranchant que d'habitude. Laval c'est une équipe dure à manœuvrer, qui prend peu de but à l’extérieur. Je ressens beaucoup de fierté, c'est un énorme plaisir. On était moribond, nous étions presque la honte du football français. Aujourd’hui l'image qu'on donne a changé, c'est en ça que je suis très très heureux. En début de saison il y a avait aussi des bons matchs que l'on ne gagnait pas. Avant noël on a montré pas mal de chose, puis après tout nous a réussi. On n'a rien volé, on ne nous a pas fait de cadeau. Globalement on est allé chercher les points, mes joueurs m'ont surpris et étonné. C'est un groupe qui vit très bien ensemble, c'est une des raisons de notre succès. C'est grâce aux huit points de pénalité qu'on vit ce qu'on vit, on a presque l'impression de monter. Maintenant les spectateurs retrouvent certaine valeurs parmi les joueurs.

Gauthier Gallon, gardien du Nîmes Olympique

Ce soir j'ai eu beaucoup d'émotion car c'était mon premier match officiel aux Costières devant 12 000 personnes. Et en plus on obtient le maintien, donc il ne peut rien y avoir de plus beau, c'est une soirée parfaite. Après la victoire de Lens, on n'était pas encore sauvé mathématiquement mais à moins d'un miracle c'était quasiment fait. Donc inconsciemment, on a tous relâché la pression car c’était une saison chargée. Le plus difficile c'était de revenir au score, je pense qu'on va pouvoir souffler même si on a envie de faire un résultat à Evian. Jouer ce match, c'est une source de motivation pour la suite, ça me donne envie de continuer à montrer ce que je sais faire. Je ne sais pas si je jouerai à Evian. Mathieu a fait deux très grosses saisons, donc si le public pense que je suis la relève, à moi de leur donner ce qu'ils veulent voir. Quand on est sur le terrain on est concentré, mais voir le public chanter et applaudir, ça fait des sensations bien plus fortes que sur un banc. On est un groupe très soudé, un groupe de copain, c'est ce qui a fait la différence. Après Nancy, on était sûr de ce qu'on allait faire. Enchainer quatre victoires d'affilé, nous sommes les seuls à l'avoir fait. Avant le match on s'est eu au téléphone avec Mathieu, il m'a simplement dit de m'éclater, de prendre du plaisir et qu'il n'y avait pas de problème, il est aussi venu me motiver avant le match. Il a fait tout ce qu'il fallait pour se faire aimer du public. Il a eu le choix d'inviter deux personnes pour la remise des trophées à Paris, dont moi. On est tout les deux inséparables, il mérite amplement ce trophée.

Propos recueillis par Baptiste Manzinali

Baptiste Manzinali

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